— Le faîte — Une allégorie pour comprendre comment l'ignorance est la racine ultime de tous les maux. |
Pāḷievaṃ me sutaṃ: |
FrançaisAinsi ai-je entendu: |
ekaṃ samayaṃ bhagavā sāvatthiyaṃ viharati jetavane anāthapiṇḍikassa ārāme. tatra kho bhagavā bhikkhū āmantesi: | En une occasion, le Fortuné séjournait près de Savatthi, dans le bois de Jéta, le parc d'Anathapindika. En cette occasion-là, il s'adressa aux bhikkhous: |
— bhikkhavo ti. — bhadante ti te bhikkhū bhagavato paccassosuṃ. bhagavā etadavoca: | — Bhikkhous! — Badhanté, répondirent les bhikkhous. Le Fortuné dit alors: |
— “seyyathāpi, bhikkhave, kūṭāgārassa yā kāci gopānasiyo sabbā tā kūṭaṅgamā kūṭasamosaraṇā kūṭasamugghātā sabbā tā samugghātaṃ gacchanti; evameva kho, bhikkhave, ye keci akusalā dhammā sabbe te avijjāmūlakā avijjāsamosaraṇā avijjāsamugghātā, sabbe te samugghātaṃ gacchanti. | — Tout comme, bhikkhous, toutes les poutres d'une maison au toit pointu mènent au faîte, se rejoignent au faîte, et lorsque le faîte est retiré, elles sont toutes retirées [également], de la même manière, tous les états mentaux désavantageux son enracinés dans l'ignorance, se rejoignent dans l'ignorance, et lorsque l'ignorance est retirée, ils sont tous retirés [également]. |
tasmātiha, bhikkhave, evaṃ sikkhitabbaṃ: ‘appamattā viharissāmā’ti. evañhi vo, bhikkhave, sikkhitabban”ti. | C'est pourquoi, bhikkhous, vous devriez vous entraîner ainsi: 'Nous resterons assidus'. Voici, bhikkhous, comment vous devriez vous entraîner. |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. ![]() Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |