— Cas de référence — Ces règles et anecdotes ont l'intérêt, outre celui de fixer des normes de conduite qui peuvent être utiles à tout un chacun, d'illustrer comment le Bouddha se montre à la fois très strict et compatissant. |
Pāḷi
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So taṃ maññamāno taṃ avaharati, āpatti ubhinnaṃ pārājikassa.
|
Résumé
Si un bhikkhu ordonne à un autre: 'va voler tel ou tel accessoire', il y a une transgression dukkaṭa. S'il vole ce qui a été convenu, il y a une transgression pārājika pour les deux.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So taṃ maññamāno aññaṃ avaharati, mūlaṭṭhassa anāpatti. Avahārakassa āpatti pārājikassa.
|
Si, pensant que ceux-ci sont les accessoires à être volés, il vole quelque chose d'autre, il n'y a pas [d'autre] transgression pour l'instigateur, il y a une transgression pārājika pour le voleur.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So aññaṃ maññamāno taṃ avaharati, āpatti ubhinnaṃ pārājikassa.
|
Si, pensant que d'autres accessoires constituent ce qui doit être volé, il vole ces accessoires-là, il y a une transgression pārājika pour les deux.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So aññaṃ maññamāno aññaṃ avaharati, mūlaṭṭhassa anāpatti. Avahārakassa āpatti pārājikassa.
|
Si, pensant que d'autres accessoires constituent ce qui doit être volé, il vole quelque chose d'[encore] autre, il n'y a pas [d'autre] transgression pour l'instigateur, il y a une transgression pārājika pour le voleur.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So āṇāpetvā vippaṭisārī na sāveti: ‘‘mā avaharī ti. So taṃ bhaṇḍaṃ avaharati, āpatti ubhinnaṃ pārājikassa.
|
Si, ayant ainsi donné un ordre, il le regrette mais ne dit pas: 'ne vole pas', et que l'autre vole tout de même, il y a une transgression pārājika pour les deux.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So āṇāpetvā vippaṭisārī sāveti – ‘‘mā avaharī ti. So ‘‘āṇatto ahaṃ tayā ti, taṃ bhaṇḍaṃ avaharati, mūlaṭṭhassa anāpatti. Avahārakassa āpatti pārājikassa.
|
Si, ayant ainsi donné un ordre, il le regrette et dit: 'ne vole pas', et que l'autre vole tout de même, il n'y a pas [d'autre] transgression pour l'instigateur, il y a une transgression pārājika pour le voleur.
|
Bhikkhu bhikkhuṃ āṇāpeti: ‘‘itthannāmaṃ bhaṇḍaṃ avaharā ti, āpatti dukkaṭassa. So āṇāpetvā vippaṭisārī sāveti: ‘‘mā avaharī ti. So ‘‘sādhū ti oramati, ubhinnaṃ anāpatti.
|
Si, ayant ainsi donné un ordre, il le regrette et dit: 'ne vole pas', et que l'autre accepte, il n'y a pas d'[autre] transgression pour aucun des deux.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti pārājikassa: parapariggahitañca hoti, parapariggahitasaññī ca, garuko ca hoti parikkhāro, pañcamāsako vā atirekapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti thullaccayassa. Ṭhānā cāveti, āpatti pārājikassa.
|
Sous cinq conditions, il y a une transgression pārājika pour celui qui prend ce qui n'a pas été donné: si c'est la possession d'un autre, s'il pense que c'est la possession d'un autre, si c'est un accessoire important, si ça a la valeur de cinq māsakas{1} ou plus, et s'il y a l'intention de voler. S'il le touche, il y a une transgression dukkaṭa. S'il le fait bouger, il y a une transgression grave. S'il l'emporte, il y a une transgression pārājika.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti thullaccayassa – parapariggahitañca hoti, parapariggahitasaññī ca, lahuko ca hoti parikkhāro, atirekamāsako vā ūnapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti thullaccayassa.
|
De même, mais si c'est un accessoire peu important dont la valeur est comprise entre un et cinq māsakas, et qu'il le touche ou le fait bouger, il y a une transgression dukkaṭa. S'il l'emporte, il y a une transgression grave.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti dukkaṭassa. Parapariggahitañca hoti, parapariggahitasaññī ca, lahuko ca hoti parikkhāro, māsako vā ūnamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti dukkaṭassa.
|
De même, mais si la valeur est inférieure ou égale à un māsaka et qu'il le touche, le fait bouger ou l'emporte, il y a une transgression dukkaṭa.
|
Chahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti pārājikassa. Na ca sakasaññī, na ca vissāsaggāhī, na ca tāvakālikaṃ, garuko ca hoti parikkhāro, pañcamāsako vā atirekapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭasa. Phandāpeti, āpatti thullaccayassa. Ṭhānā cāveti, āpatti pārājikassa.
|
Sous six conditions, il y a une transgression pārājika pour celui qui prend ce qui n'a pas été donné: s'il ne pense pas que cela lui appartient, s'il ne le prend pas sous un accord mutuel, si ce n'est pas temporaire, si c'est un accessoire important, si ça a la valeur de cinq māsakas ou plus, et s'il a l'intention de voler. S'il le touche, il y a une transgression dukkaṭa. S'il le fait bouger, il y a une transgression grave. S'il l'emporte, il y a une transgression pārājika.
|
Chahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti thullaccayassa. Na ca sakasaññī, na ca vissāsaggāhī, na ca tāvakālikaṃ, lahuko ca hoti parikkhāro atirekamāsako vā ūnapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti thullaccayassa.
|
De même, mais si c'est un accessoire peu important, si ça a une valeur comprise entre un et cinq māsakas, et qu'il le touche ou le fait bouger, il y a une transgression dukkaṭa. S'il l'emporte, il y a une transgression grave.
|
Chahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti dukkaṭassa. Na ca sakasaññī, na ca vissāsaggāhī, na ca tāvakālikaṃ, lahuko ca hoti parikkhāro, māsako vā ūnamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti dukkaṭassa.
|
De même, mais si c'est un accessoire dont la valeur est inférieure ou égale à un māsaka, et qu'il le touche, le fait bouger ou l'emporte, il y a une transgression dukkaṭa.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti dukkaṭassa. Na ca parapariggahitaṃ hoti, parapariggahitasaññī ca, garuko ca hoti parikkhāro, pañcamāsako vā atirekapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti dukkaṭassa.
|
Sous cinq conditions, il y a une transgression dukkaṭa pour celui qui prend ce qui n'a pas été donné: si cela n'appartient pas à quelqu'un d'autre, s'il pense que cela appartient à quelqu'un d'autre, si c'est un accessoire important, si ça a la valeur de cinq māsakas ou plus, et s'il y a l'intention de voler. S'il le touche, il y a une transgression dukkaṭa. S'il le fait bouger, il y a une transgression dukkaṭa. S'il l'emporte, il y a une transgression dukkaṭa.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti dukkaṭassa. Na ca parapariggahitaṃ hoti, parapariggahitasaññī ca, lahuko ca hoti parikkhāro, atirekamāsako vā ūnapañcamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti dukkaṭassa.
|
De même si l'accessoire a une valeur comprise entre un et cinq māsakas.
|
Pañcahi ākārehi adinnaṃ ādiyantassa āpatti dukkaṭassa. Na ca parapariggahitaṃ hoti, parapariggahitasaññī ca, lahuko ca hoti parikkhāro, māsako vā ūnamāsako vā, theyyacittañca paccupaṭṭhitaṃ hoti. Āmasati, āpatti dukkaṭassa. Phandāpeti, āpatti dukkaṭassa. Ṭhānā cāveti, āpatti dukkaṭassa.
|
De même si l'accessoire a une valeur inférieure ou égale à un māsaka.
|
Anāpatti sasaññissa, vissāsaggāhe, tāvakālike, petapariggahe, tiracchānagatapariggahe, paṃsukūlasaññissa, ummattakassa, ādikammikassāti.
|
Il n'y a pas de transgression s'il pense que cela lui appartient, si c'est sous un accord mutuel, si c'est temporaire, s'il s'agit d'un peta,{2} s'il s'agit d'un animal, s'il pense que c'est abandonné aux ordures, s'il est fou, s'il a été le premier à briser la règle avant qu'elle n'ait été établie.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu divā bhaṇḍaṃ passitvā nimittaṃ akāsi: ‘rattiṃ avaharissāmī’ti. So taṃ maññamāno taṃ avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu divā bhaṇḍaṃ passitvā nimittaṃ akāsi: ‘rattiṃ avaharissāmī’ti. So taṃ maññamāno aññaṃ avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu divā bhaṇḍaṃ passitvā nimittaṃ akāsi: ‘rattiṃ avaharissāmī’ti. So aññaṃ maññamāno taṃ avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu divā bhaṇḍaṃ passitvā nimittaṃ akāsi: ‘rattiṃ avaharissāmī’ti. So aññaṃ maññamāno aññaṃ avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Durant le jour, un bhikkhu voit un accessoire et prend la résolution: 'je le volerai pendant la nuit'. Alors pensant s'emparer de cet accessoire, il le vole... pensant s'emparer de cet accessoire, il vole quelque chose d'autre... pensant qu'un autre accessoire est celui qu'il a vu, il vole cet accessoire-ci... pensant qu'un autre accessoire est celui qu'il a vu, il vole cet accessoire-là. Dans tous ces cas, le verdict du Bouddha est: pārājika.
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu divā bhaṇḍaṃ passitvā nimittaṃ akāsi – ‘‘rattiṃ avaharissāmī ti. So taṃ maññamāno attano bhaṇḍaṃ avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘anāpatti, bhikkhu, pārājikassa. Āpatti dukkaṭassā ti.
|
Dans la même configuration, le bhikkhu, pensant qu'un autre accessoire est celui qu'il a vu, vole son propre accessoire. Dans ce cas, le Bouddha déclare une transgression dukkaṭa.
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu ajjhokāse cīvaraṃ pattharitvā vihāraṃ pāvisi. Aññataro bhikkhu – ‘māyidaṃ cīvaraṃ nassī’ti, paṭisāmesi. So nikkhamitvā taṃ bhikkhuṃ pucchi – ‘‘āvuso, mayhaṃ cīvaraṃ kena avahaṭa’’nti? So evamāha – ‘‘mayā avahaṭa’’nti. ‘‘So taṃ ādiyi, assamaṇosi tva’’nti. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘anāpatti, bhikkhu, pārājikassa. Āpatti dukkaṭassā ti. ‘‘Kiṃcitto tvaṃ, bhikkhū ti? ‘‘Niruttipatho ahaṃ, bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhu, niruttipathe ti.
|
Un bhikkhu a étendu sa robe à ciel ouvert, et entre dans l'ermitage. Un autre bhikkhu, voulant éviter que la robe ne soit perdue, la met de côté. En sortant de l'ermitage, le premier bhikkhu demande qui a volé sa robe. L'autre déclare que c'est lui qui l'a volée. Il est alors accusé de ne pas être un vrai renonçant (ie. qu'il y a eu pārājika). Il est alors frappé par le remords. Il va voir le Bouddha qui lui demande ce qu'il avait à l'esprit. Le bhikkhu répond que ce n'était qu'une manière de parler. Le Bouddha déclare qu'il n'y a pas de transgression (simplement) dans la manière de parler.
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu vātamaṇḍalikāya ukkhittaṃ veṭhanaṃ passitvā ‘pure sāmikā passantī’ti theyyacitto aggahesi. Sāmikā taṃ bhikkhuṃ codesuṃ: ‘‘assamaṇosi tva’’nti. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Un bhikkhu, ayant l'intention de voler, s'empare d'un turban qui a été emporté par le vent: 'avant que le propriétaire ne le voie.' Le Bouddha confirme la transgression pārājika.
|
Tena kho pana samayena sambahulā bhikkhū gijjhakūṭā pabbatā orohantā sīhavighāsaṃ passitvā pacāpetvā paribhuñjiṃsu. Tesaṃ kkukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘anāpatti, bhikkhave, sīhavighāse ti.
|
Des bhikkhus, descendant les pentes du pic du Vautour, voient les restes d'un animal tué par un lion. Ils les cuisinent et les mangent. Il sont ensuite frappés par le remords et en réfèrent au Bouddha qui déclare qu'il n'y a pas de transgression à emporter les restes d'un animal tué par un lion.
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu dubbhikkhe odanīyagharaṃ pavisitvā pattapūraṃ odanaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu dubbhikkhe sūnagharaṃ pavisitvā pattapūraṃ maṃsaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu dubbhikkhe pūvagharaṃ pavisitvā pattapūraṃ pūvaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu dubbhikkhe pūvagharaṃ pavisitvā pattapūraṃ pūvaṃ theyyacitto avahari pattapūrā sakkhaliyo theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu dubbhikkhe pūvagharaṃ pavisitvā pattapūraṃ pūvaṃ theyyacitto avahari pattapūre modake theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Pendant une famine, un bhikkhu entre dans une cuisine à riz et vole du riz, assez pour remplir son bol. Toujours pendant une famine, un autre entre dans un abattoir et vole de la viande, assez pour remplir son bol. De même un bhikkhu entre dans une boulangerie et vole des gâteaux cuits, ou encore du gâteau, ou encore des gourmandises, assez pour remplir son bol dans chaque cas. Le Bouddha déclare invariablement: pārājika.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa ambaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa jambuṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa labujaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa panasaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa tālapakkaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa ucchuṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa timbarūsakaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Un bhikkhu vole une mangue appartenant au Sangha, un autre une rose-pomme, ou un fruit à pain, un fruit de jaquier, un fruit de palmier, une cane à sucre, ou encore un concombre appartenant au Sangha. Dans tous ces cas, le verdict est pārājika.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu pāse bandhaṃ sūkaraṃ kāruññena muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘kiṃcitto tvaṃ, bhikkhū ti? ‘‘Kāruññādhippāyo ahaṃ, bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhu, kāruññādhippāyassā ti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu pāse bandhaṃ sūkaraṃ – ‘‘pure sāmikā passantī ti, theyyacitto muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu pāse bandhaṃ migaṃ kāruññena muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘‘kiṃcitto tvaṃ, bhikkhū ti? ‘‘Kāruññādhippāyo ahaṃ, bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhu, kāruññādhippāyassā ti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu pāse bandhaṃ migaṃ – ‘‘pure sāmikā passantī ti, theyyacitto muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu kumine bandhe macche kāruññena muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘kiṃcitto tvaṃ, bhikkhū ti? ‘‘Kāruññādhippāyo ahaṃ, bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhu, kāruññādhippāyassā ti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu kumine bandhe macche – ‘‘pure sāmikā passantī ti theyyacitto muñci. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Par compassion, un bhikkhu délivre un cochon qui a été pris dans un piège. Le Bouddha déclare qu'il n'y a pas de transgression, puisque c'était par compassion. Un autre bhikkhu délivre un cochon pris au piège dans le but de le voler, 'avant que le propriétaire ne le voie': pārājika. Les deux mêmes histoires sont ensuite mentionnées dans le cas d'un cerf, puis dans le cas de poissons pris dans un filet.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññatarassa bhikkhuno nadiṃ tarantassa rajakānaṃ hatthato muttaṃ sāṭakaṃ pāde laggaṃ hoti. So bhikkhu – ‘‘sāmikānaṃ dassāmī ti aggahesi. Sāmikā taṃ bhikkhuṃ codesuṃ – ‘‘assamaṇosi tva’’nti. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘anāpatti, bhikkhu, atheyyacittassā ti. Tena kho pana samayena aññatarassa bhikkhuno nadiṃ tarantassa rajakānaṃ hatthato muttaṃ sāṭakaṃ pāde laggaṃ hoti. So bhikkhu – ‘‘pure sāmikā passantī ti, theyyacitto aggahesi. Sāmikā taṃ bhikkhuṃ codesuṃ – ‘‘assamaṇosi tva’’nti. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Un bhikkhu traverse une rivière, et un manteau qui s'est échappé des mains des blanchisseurs s'accroche à son pied. Il s'en empare, dans le but de le rendre au propriétaire. Le propriétaire, mécontent, déclare qu'il n'est plus un renonçant. Il en réfère au Bouddha qui déclare l'absence de transgression puisqu'il n'y avait pas d'intention de voler. Dans la même configuration, le bhikku s'empare du manteau dans le but de le voler, en pensant: 'avant que le propriétaire ne le voie'. Dans ce cas, il y a pārājika.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu sappikumbhiṃ passitvā thokaṃ thokaṃ paribhuñji. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘anāpatti, bhikkhu, pārājikassa; āpatti dukkaṭassā ti.
|
Un bhikkhu vole un grand pot de ghee, mais petit à petit. Le Bouddha déclare qu'il n'y a pas pārājika, mais dukkaṭa.{3}
|
Tena kho pana samayena sambahulā bhikkhū saṃvidahitvā agamaṃsu: ‘‘bhaṇḍaṃ avaharissāmā ti. Eko bhaṇḍaṃ avahari. Te evamāhaṃsu: ‘‘na mayaṃ pārājikā. Yo avahaṭo so pārājiko ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tumhe, bhikkhave, āpannā pārājika’’nti.
|
Un groupe de bhikkhus s'entendent ensemble pour voler un accessoire. L'un d'entre eux le vole. Les autres pensent ne pas être des transgresseurs, mais le Bouddha déclare qu'ils ont tous commis une transgression pārājika.
|
Tena kho pana samayena sambahulā bhikkhū saṃvidahitvā bhaṇḍaṃ avaharitvā bhājesuṃ. Tehi bhājīyamāne ekamekassa paṭiviso na pañcamāsako pūri. Te evamāhaṃsu: ‘‘na mayaṃ pārājikā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘Āpattiṃ tumhe, bhikkhave, āpannā pārājika’’nti.
|
Un groupe de bhikkhus, ayant volé ensemble des accessoires, les partagent de telle manière que chacun d'eux reçoit une portion d'une valeur inférieure à cinq māsakas. Ils pensent ne pas être des transgresseurs pārājika, mais le Bouddha déclare qu'ils le sont tous.
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu sāvatthiyaṃ dubbhikkhe āpaṇikassa taṇḍulamuṭṭhiṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu sāvatthiyaṃ dubbhikkhe āpaṇikassa muggamuṭṭhiṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu sāvatthiyaṃ dubbhikkhe māsamuṭṭhiṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu āpanno pārājika’’nti. Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu sāvatthiyaṃ dubbhikkhe tilamuṭṭhiṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu āpanno pārājika’’nti.
|
Pendant une famine, un bhikkhu vole une poignée de riz à un commerçant, un autre une poignée de haricots rouges, un autre une poignée de graines de sésame. Tous ont commis une transgression pārājika.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu tiṇakkhettaṃ gantvā lūtaṃ tiṇaṃ pañcamāsagghanakaṃ theyyacitto avahari. Tassa kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘āpattiṃ tvaṃ, bhikkhu, āpanno pārājika’’nti.
|
Un bhikkhu se rend dans un pré et y vole de l'herbe coupée qui vaut plus de cinq māsakas: pārājika.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena āgantukā bhikkhū saṅghassa ambaṃ bhājāpetvā paribhuñjiṃsu. Āvāsikā bhikkhū te bhikkhū codesuṃ: ‘‘assamaṇāttha tumhe ti. Tesaṃ kukkuccaṃ ahosi: ‘‘bhagavatā sikkhāpadaṃ paññattaṃ. Kacci nu kho mayaṃ pārājikaṃ āpattiṃ āpannā ti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘Kiṃcittā tumhe, bhikkhave ti? ‘‘Paribhogatthāya mayaṃ bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhave, paribhogatthāyā ti.
|
Des bhikkhus qui visitent un certain ermitage se répartissent les fruits d'un manguier appartenant au Sangha. Les bhikkhus résidents les accusent d'être des voleurs. Ils s'en réfèrent au Bouddha, qui demande ce qu'ils avaient en tête. Ils répondent que c'était dans le but de manger. Le Bouddha déclare l'absence de transgression, puisque c'était dans le but de manger.{4}
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena ambapālakā bhikkhūnaṃ ambaphalaṃ denti. Bhikkhū: ‘‘gopetuṃ ime issarā, nayime dātu’’nti, kukkuccāyantā na paṭiggaṇhanti. Bhagavato etamatthaṃ ārocesuṃ. ‘‘Anāpatti, bhikkhave, gopakassa dāne ti.
|
Les gardiens d'un bois de manguier offrent des fruits à des bhikkhus. Pensant que les propriétaires du bois de manguiers devraient surveiller ces fruits, pas les donner, les bhikkhus, par scrupule, refusent les fruits. Ils s'en réfèrent au Bouddha qui, déclare qu'il n'y a pas eu de transgression, puisque c'était un don des gardiens.
|
...
|
...
|
Tena kho pana samayena aññataro bhikkhu saṅghassa dāruṃ tāvakālikaṃ haritvā attano vihārassa kuṭṭaṃ upatthambhesi. Bhikkhū taṃ bhikkhuṃ codesuṃ – ‘‘assamaṇosi tva’’nti. Tassa kukkuccaṃ ahosi. Bhagavato etamatthaṃ ārocesi. ‘‘Kiṃcitto tvaṃ, bhikkhū ti? ‘‘Tāvakāliko ahaṃ, bhagavā ti. ‘‘Anāpatti, bhikkhu, tāvakālike ti.
|
Un certain bhikkhu s'empare de manière temporaire d'une pièce de bois avec laquelle il fait des travaux dans son propre ermitage. Il est accusé d'être un voleur, mais le Bouddha déclare qu'il n'y a pas eu de transgression, puisque c'était temporaire.
|
...
| ... |