— Série commençant par la forme visible — Rien ne s'empare de plus l'esprit d'un homme ou d'une femme que ces cinq choses. |
Pāḷi
1. evaṃ me sutaṃ:
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Français1. Ainsi ai-je entendu: |
ekaṃ samayaṃ bhagavā sāvatthiyaṃ viharati jetavane anāthapiṇḍikassa ārāme. tatra kho bhagavā bhikkhū āmantesi: | Un jour, le Fortuné séjournait à Savatthi, dans le bois de Jéta, le parc d'Anathapindika. Là, il s'adressa aux mendiants: |
“bhikkhavo”ti. | — «Mendiants!» |
“bhadante”ti te bhikkhū bhagavato paccassosuṃ. bhagavā etadavoca: | — «Bhadanté», lui répondirent les mendiants. Le Fortuné leur dit alors: |
“nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekarūpampi samanupassāmi yaṃ evaṃ purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, itthirūpaṃ. itthirūpaṃ, bhikkhave, purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | «Mendiants, je ne vois aucune autre forme visible qui s'empare de{1} l'esprit d'un homme autant que la forme d'une femme. La forme d'une femme, mendiants, s'empare de l'esprit d'un homme. |
2. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekasaddampi samanupassāmi yaṃ evaṃ purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, itthisaddo. itthisaddo, bhikkhave, purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 2. Mendiants, je ne vois aucun autre autre son qui s'empare de l'esprit d'un homme autant que le son d'une femme. Le son d'une femme, mendiants, s'empare de l'esprit d'un homme. |
3. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekagandhampi samanupassāmi yaṃ evaṃ purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, itthigandho. itthigandho, bhikkhave, purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 3. Mendiants, je ne vois aucune autre odeur qui s'empare de l'esprit d'un homme autant que l'odeur d'une femme. L'odeur d'une femme, mendiants, s'empare de l'esprit d'un homme. |
4. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekarasampi samanupassāmi yaṃ evaṃ purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, itthiraso. itthiraso, bhikkhave, purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 4. Mendiants, je ne vois aucune autre saveur qui s'empare de l'esprit d'un homme autant que la saveur d'une femme. La saveur d'une femme, mendiants, s'empare de l'esprit d'un homme. |
5. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekaphoṭṭhabbampi samanupassāmi yaṃ evaṃ purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, itthiphoṭṭhabbo. itthiphoṭṭhabbo, bhikkhave, purisassa cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 5. Mendiants, je ne vois aucun autre toucher qui s'empare de l'esprit d'un homme autant que le toucher d'une femme. Le toucher d'une femme, mendiants, s'empare de l'esprit d'un homme. |
6. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekarūpampi samanupassāmi yaṃ evaṃ itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, purisarūpaṃ. purisarūpaṃ, bhikkhave, itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 6. Mendiants, je ne vois aucune autre forme visible qui s'empare de l'esprit d'une femme autant que la forme d'un homme. La forme d'un homme, mendiants, s'empare de l'esprit d'une femme. |
7. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekasaddampi samanupassāmi yaṃ evaṃ itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, purisasaddo. purisasaddo, bhikkhave, itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 7. Mendiants, je ne vois aucun autre son qui s'empare de l'esprit d'une femme autant que le son d'un homme. Le son d'un homme, mendiants, s'empare de l'esprit d'une femme. |
8. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekagandhampi samanupassāmi yaṃ evaṃ itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, purisagandho. purisagandho, bhikkhave, itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 8. Mendiants, je ne vois aucune autre odeur qui s'empare de l'esprit d'une femme autant que l'odeur d'un homme. L'odeur d'un homme, mendiants, s'empare de l'esprit d'une femme. |
9. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekarasampi samanupassāmi yaṃ evaṃ itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, purisaraso. purisaraso, bhikkhave, itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 9. Mendiants, je ne vois aucune autre saveur qui s'empare de l'esprit d'une femme autant que la saveur d'un homme. La saveur d'un homme, mendiants, s'empare de l'esprit d'une femme. |
10. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekaphoṭṭhabbampi samanupassāmi yaṃ evaṃ itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati yathayidaṃ, bhikkhave, purisaphoṭṭhabbo. purisaphoṭṭhabbo, bhikkhave, itthiyā cittaṃ pariyādāya tiṭṭhatī”ti. | 10. Mendiants, je ne vois aucun autre toucher qui s'empare de l'esprit d'une femme autant que le toucher d'un homme. Le toucher d'un homme, mendiants, s'empare de l'esprit d'une femme.» |
Note1. s'empare de: cittaṃ pariyādāya tiṭṭhati signifie littéralement "s'étant emparé de l'esprit, y demeure." ———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas (encore) un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |