Notre esprit peut être l'instrument de notre bonheur comme celui de notre malheur. Tout dépend si on décide de le travailler ou non. |
Pāḷi21. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ abhāvitaṃ akammaniyaṃ hoti yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, abhāvitaṃ akammaniyaṃ hotī”ti. |
Français21. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle n'est pas développée, est aussi inexploitable que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il n'est pas développé, est inexploitable. |
22. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ bhāvitaṃ kammaniyaṃ hoti yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, bhāvitaṃ kammaniyaṃ hotī”ti. | 22. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle est développée, est aussi malléable que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il est développé, est malléable. |
23. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ abhāvitaṃ mahato anatthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, abhāvitaṃ mahato anatthāya saṃvattatī”ti. | 23. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle n'est pas développée, mène à un aussi grand préjudice que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il n'est pas développé, mène à un grand préjudice. |
24. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ bhāvitaṃ mahato atthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, bhāvitaṃ mahato atthāya saṃvattatī”ti. | 24. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle est développée, mène à un aussi grand bienfait que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il est développé, mène à un grand bienfait. |
25. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ abhāvitaṃ apātubhūtaṃ mahato anatthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, abhāvitaṃ apātubhūtaṃ mahato anatthāya saṃvattatī”ti. | 25. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle n'est pas développée, lorsque [ses potentiels] ne sont pas rendus manifestes, mène à un aussi grand préjudice que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il n'est pas développé, lorsque [ses potentiels] ne sont pas rendus manifestes, mène à un grand préjudice. |
26. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ bhāvitaṃ pātubhūtaṃ mahato atthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, bhāvitaṃ pātubhūtaṃ mahato atthāya saṃvattatī”ti. | 26. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle est développée, lorsque [ses potentiels] sont rendus manifestes, mène à un aussi grand bienfait que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il est développé, lorsque [ses potentiels] sont rendus manifestes, mène à un grand bienfait. |
27. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ abhāvitaṃ abahulīkataṃ mahato anatthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, abhāvitaṃ abahulīkataṃ mahato anatthāya saṃvattatī”ti. | 27. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle n'est pas développée, lorsqu'elle n'est pas cultivée abondamment, mène à un aussi grand préjudice que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il n'est pas développé, lorsqu'il n'est pas cultivé abondamment, mène à un grand préjudice. |
28. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ bhāvitaṃ bahulīkataṃ mahato atthāya saṃvattati yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, bhāvitaṃ bahulīkataṃ mahato atthāya saṃvattatī”ti. | 28. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle est développée, lorsqu'elle est cultivée abondamment, mène à un aussi grand bienfait que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il est développé, lorsqu'il est cultivé abondamment, mène à un grand bienfait. |
29. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ abhāvitaṃ abahulīkataṃ dukkhādhivahaṃ hoti yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, abhāvitaṃ abahulīkataṃ dukkhādhivahaṃ hotī”ti. | 29. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle n'est pas développée, lorsqu'elle n'est pas cultivée abondamment, apporte autant de mal-être que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il n'est pas développé, lorsqu'il n'est pas cultivé abondamment, apporte le mal-être. |
30. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ bhāvitaṃ bahulīkataṃ sukhādhivahaṃ hoti yathayidaṃ, bhikkhave, cittaṃ. cittaṃ, bhikkhave, bhāvitaṃ bahulīkataṃ sukhādhivahaṃ hotī”ti. | 30. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui, lorsqu'elle est développée, lorsqu'elle est cultivée abondamment, apporte autant de bien-être que l'esprit. L'esprit, mendiants, lorsqu'il est développé, lorsqu'il est cultivé abondamment, apporte le bien-être. |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas (encore) un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |