— L'allégorie des mangues — Le Bouddha compare les individus et leur apparence à celle des mangues. |
Pāḷi“cattārimāni, bhikkhave, ambāni. katamāni cattāri? āmaṃ pakkavaṇṇi, pakkaṃ āmavaṇṇi, āmaṃ āmavaṇṇi, pakkaṃ pakkavaṇṇi. imāni kho, bhikkhave, cattāri ambāni. evamevaṃ kho, bhikkhave, cattāro ambūpamā puggalā santo saṃvijjamānā lokasmiṃ. katame cattāro? āmo pakkavaṇṇī, pakko āmavaṇṇī, āmo āmavaṇṇī, pakko pakkavaṇṇī. |
FrançaisIl y a, mendiants, ces quatre [types de] mangues. Quels sont ces quatre? Celles qui sont vertes mais qui ont l'air mûres, celles qui sont mûres mais qui ont l'air vertes, celles qui sont vertes et qui ont l'air vertes, et celles qui sont mûres et qui ont l'air mûres. Voici, mendiants, quels sont ces quatre [types de] mangues. De la même manière, mendiants, on trouve dans le monde quatre [types d']individus comparables à ces mangues. Quels sont ces quatre? Celui qui est vert mais qui a l'air mûr, celui qui est mûr mais qui a l'air vert, celui qui est vert et qui a l'air vert, et celui qui est mûr et qui a l'air mûr. |
“kathañca, bhikkhave, puggalo āmo hoti pakkavaṇṇī? idha, bhikkhave, ekaccassa puggalassa pāsādikaṃ hoti abhikkantaṃ paṭikkantaṃ ālokitaṃ vilokitaṃ samiñjitaṃ pasāritaṃ saṅghāṭipattacīvaradhāraṇaṃ. so ‘idaṃ dukkhan’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ nappajānāti. evaṃ kho, bhikkhave, puggalo āmo hoti pakkavaṇṇī. seyyathāpi taṃ, bhikkhave, ambaṃ āmaṃ pakkavaṇṇi; tathūpamāhaṃ, bhikkhave, imaṃ puggalaṃ vadāmi. | Et quel est, mendiants, le [type d']individu qui est vert mais qui a l'air mûr? À cet égard, un certain individu inspire la confiance par la manière dont il s'approche et s'en va, dont il regarde en avant et alentours, dont il fléchit et étend [ses membres], dont il porte la robe-manteau, le bol et les robes, mais il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “voici le mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici l'origine du mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici la cessation du mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”. Ainsi, mendiants, un individu est vert mais a l'air mûr. Je dis que ce [type d']individu est comparable aux mangues qui sont vertes mais qui ont l'air mûres. |
“kathañca, bhikkhave, puggalo pakko hoti āmavaṇṇī? idha, bhikkhave, ekaccassa puggalassa na pāsādikaṃ hoti abhikkantaṃ paṭikkantaṃ ālokitaṃ vilokitaṃ samiñjitaṃ pasāritaṃ saṅghāṭipattacīvaradhāraṇaṃ. so ‘idaṃ dukkhan’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ pajānāti. evaṃ kho, bhikkhave, puggalo pakko hoti āmavaṇṇī. seyyathāpi taṃ, bhikkhave, ambaṃ pakkaṃ āmavaṇṇi; tathūpamāhaṃ, bhikkhave, imaṃ puggalaṃ vadāmi. | Et quel est, mendiants, le [type d']individu qui est mûr mais qui a l'air vert? À cet égard, un certain individu n'inspire pas la confiance par la manière dont il s'approche et s'en va, dont il regarde en avant et alentours, dont il fléchit et étend [ses membres], dont il porte la robe-manteau, le bol et les robes, mais il discerne, tel que c'est réellement: “voici le mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici l'origine du mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici la cessation du mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”. Ainsi, mendiants, un individu mûr mais a l'air vert. Je dis que ce [type d']individu est comparable aux mangues qui sont mûres mais qui ont l'air vertes. |
“kathañca, bhikkhave, puggalo āmo hoti āmavaṇṇī? idha, bhikkhave, ekaccassa puggalassa na pāsādikaṃ hoti abhikkantaṃ paṭikkantaṃ ālokitaṃ vilokitaṃ samiñjitaṃ pasāritaṃ saṅghāṭipattacīvaradhāraṇaṃ. so ‘idaṃ dukkhan’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti yathābhūtaṃ nappajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ nappajānāti. evaṃ kho, bhikkhave, puggalo āmo hoti āmavaṇṇī. seyyathāpi taṃ, bhikkhave, ambaṃ āmaṃ āmavaṇṇi; tathūpamāhaṃ, bhikkhave, imaṃ puggalaṃ vadāmi. | Et quel est, mendiants, le [type d']individu qui est vert et qui a l'air vert? À cet égard, un certain individu n'inspire pas la confiance par la manière dont il s'approche et s'en va, dont il regarde en avant et alentours, dont il fléchit et étend [ses membres], dont il porte la robe-manteau, le bol et les robes, et il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “voici le mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici l'origine du mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici la cessation du mal-être”, il ne discerne pas, tel que c'est réellement: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”. Ainsi, mendiants, un individu est vert et a l'air vert. Je dis que ce [type d']individu est comparable aux mangues qui sont vertes et qui ont l'air vertes. |
“kathañca, bhikkhave, puggalo pakko hoti pakkavaṇṇī? idha, bhikkhave, ekaccassa puggalassa pāsādikaṃ hoti abhikkantaṃ paṭikkantaṃ ālokitaṃ vilokitaṃ samiñjitaṃ pasāritaṃ saṅghāṭipattacīvaradhāraṇaṃ. so ‘idaṃ dukkhan’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti yathābhūtaṃ pajānāti, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yathābhūtaṃ pajānāti. evaṃ kho, bhikkhave, puggalo pakko hoti pakkavaṇṇī. seyyathāpi taṃ, bhikkhave, ambaṃ pakkaṃ pakkavaṇṇi; tathūpamāhaṃ, bhikkhave, imaṃ puggalaṃ vadāmi. | Et quel est, mendiants, le [type d']individu qui est mûr et qui a l'air mûr? À cet égard, un certain individu inspire la confiance par la manière dont il s'approche et s'en va, dont il regarde en avant et alentours, dont il fléchit et étend [ses membres], dont il porte la robe-manteau, le bol et les robes, et il discerne, tel que c'est réellement: “voici le mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici l'origine du mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici la cessation du mal-être”, il discerne, tel que c'est réellement: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”. Ainsi, mendiants, un individu est mûr et a l'air mûr. Je dis que ce [type d']individu est comparable aux mangues qui sont mûres et qui ont l'air mûres. |
ime kho, bhikkhave, cattāro ambūpamā puggalā santo saṃvijjamānā lokasmin”ti. | Voici, mendiants, quels sont ces quatre [types d']individus comparables à des mangues que l'on trouve dans le monde. |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |