— Renaissances dûes au don — Huit renaissances basées sur le don, variant en fonction du caractère vertueux de la personne et de ses aspirations personnelles. |
Pāḷi“aṭṭhimā, bhikkhave, dānūpapattiyo. katamā aṭṭha? |
FrançaisMendiants, il y a ces huit renaissances dues au don. Quelles sont ces huit renaissances? |
idha, bhikkhave, ekacco dānaṃ deti samaṇassa vā brāhmaṇassa vā annaṃ pānaṃ vatthaṃ yānaṃ mālāgandhavilepanaṃ seyyāvasathapadīpeyyaṃ. so yaṃ deti taṃ paccāsīsati. so passati khattiyamahāsāle vā brāhmaṇamahāsāle vā gahapatimahāsāle vā pañcahi kāmaguṇehi samappite samaṅgībhūte paricārayamāne. tassa evaṃ hoti — ‘aho vatāhaṃ kāyassa bhedā paraṃ maraṇā khattiyamahāsālānaṃ vā brāhmaṇamahāsālānaṃ vā gahapatimahāsālānaṃ vā sahabyataṃ upapajjeyyan’ti! | À cet égard, quelqu'un fait à un renonçant ou un brahmane le don de nourriture, de boisson, de vêtements, de véhicule, de guirlande, de parfum ou de cosmétiques, de lit, de logement, ou de lampe. En donnant, il espère obtenir quelque chose. Il voit un aristocrate opulent, un brahmane opulent, ou un maître de maison opulent, se divertissant avec les cinq agréments de la sensualité dont il est pourvu et nanti. Il se dit: “Oh, puissé-je, lors de la dissolution du corps, après ma mort, renaître en compagnie d'aristocrates opulents, de brahmanes opulents, ou de maîtres de maison opulents!” |
so taṃ cittaṃ dahati, taṃ cittaṃ adhiṭṭhāti, taṃ cittaṃ bhāveti. tassa taṃ cittaṃ hīnedhimuttaṃ, uttari abhāvitaṃ, tatrūpapattiyā saṃvattati. kāyassa bhedā paraṃ maraṇā khattiyamahāsālānaṃ vā brāhmaṇamahāsālānaṃ vā gahapatimahāsālānaṃ vā sahabyataṃ upapajjati. tañca kho sīlavato vadāmi, no dussīlassa. ijjhati, bhikkhave, sīlavato cetopaṇidhi visuddhattā. | Il fixe son esprit là-dessus, il détermine son esprit là-dessus et développe cet esprit. Son esprit, résolu envers quelque chose d'inférieur, n'étant pas développé au-delà de cela, mène à une renaissance à cet endroit-là. Lors de la dissolution du corps, après la mort, il renaît en compagnie d'aristocrates opulents, de brahmanes opulents, ou de maîtres de maison opulents. Je parle de cela pour quelqu'un de vertueux, pas pour quelqu'un qui manque de vertu. Celui qui est vertueux obtient ce qu'il souhaite grâce à sa pureté. |
“idha pana, bhikkhave, ekacco dānaṃ deti samaṇassa vā brāhmaṇassa vā annaṃ pānaṃ vatthaṃ yānaṃ mālāgandhavilepanaṃ seyyāvasathapadīpeyyaṃ. so yaṃ deti taṃ paccāsīsati. tassa sutaṃ hoti — ‘cātumahārājikā devā ... pe ... tāvatiṃsā devā ... yāmā devā... tusitā devā... nimmānaratī devā... paranimmitavasavattī devā dīghāyukā vaṇṇavanto sukhabahulā’ti. tassa evaṃ hoti — ‘aho vatāhaṃ kāyassa bhedā paraṃ maraṇā paranimmitavasavattīnaṃ devānaṃ sahabyataṃ upapajjeyyan’ti. | Ou bien quelqu'un fait à un renonçant ou un brahmane le don de nourriture, de boisson, de vêtements, de véhicule, de guirlande, de parfum ou de cosmétiques, de lit, de logement, ou de lampe. En donnant, il espère obtenir quelque chose. Il entend dire: “Les dévas des quatre Maharajas (…) de Tavatimsa (…) de Yama (…) de Toussita (…) les dévas qui se plaisent à créer (…) qui contrôlent les créations des autres vivent longtemps, ils sont beaux et remplis de bien-être.” Il se dit: “Oh, puissé-je, lors de la dissolution du corps, après ma mort, renaître en compagnie des dévas des quatre Maharajas (…) de Tavatimsa (…) de Yama (…) de Toussita (…) des dévas qui se plaisent à créer (…) qui contrôlent les créations des autres!” |
so taṃ cittaṃ dahati, taṃ cittaṃ adhiṭṭhāti, taṃ cittaṃ bhāveti. tassa taṃ cittaṃ hīne vimuttaṃ, uttari abhāvitaṃ, tatrūpapattiyā saṃvattati. kāyassa bhedā paraṃ maraṇā paranimmitavasavattīnaṃ devānaṃ sahabyataṃ upapajjati. tañca kho sīlavato vadāmi, no dussīlassa. ijjhati, bhikkhave, sīlavato cetopaṇidhi visuddhattā. | Il fixe son esprit là-dessus, il détermine son esprit là-dessus et développe cet esprit. Son esprit, résolu envers quelque chose d'inférieur, n'étant pas développé au-delà de cela, mène à une renaissance à cet endroit-là. Lors de la dissolution du corps, après la mort, il renaît en compagnie des dévas des quatre Maharajas (…) de Tavatimsa (…) de Yama (…) de Toussita (…) des dévas qui se plaisent à créer (…) qui contrôlent les créations des autres. Je parle de cela pour quelqu'un de vertueux, pas pour quelqu'un qui manque de vertu. Celui qui est vertueux obtient ce qu'il souhaite grâce à sa pureté. |
“idha pana, bhikkhave, ekacco dānaṃ deti samaṇassa vā brāhmaṇassa vā annaṃ pānaṃ vatthaṃ yānaṃ mālāgandhavilepanaṃ seyyāvasathapadīpeyyaṃ. so yaṃ deti taṃ paccāsīsati. tassa sutaṃ hoti — ‘brahmakāyikā devā dīghāyukā vaṇṇavanto sukhabahulā’ti. tassa evaṃ hoti — ‘aho vatāhaṃ kāyassa bhedā paraṃ maraṇā brahmakāyikānaṃ devānaṃ sahabyataṃ upapajjeyyan’ti. | Ou bien quelqu'un fait à un renonçant ou un brahmane le don de nourriture, de boisson, de vêtements, de véhicule, de guirlande, de parfum ou de cosmétiques, de lit, de logement, ou de lampe. En donnant, il espère obtenir quelque chose. Il entend dire: “Les dévas de l'entourage de Brahma vivent longtemps, ils sont beaux et remplis de bien-être.” Il se dit: “Oh, puissé-je, lors de la dissolution du corps, après ma mort, renaître en compagnie des dévas de l'entourage de Brahma!” |
so taṃ cittaṃ dahati, taṃ cittaṃ adhiṭṭhāti, taṃ cittaṃ bhāveti. tassa taṃ cittaṃ hīne vimuttaṃ, uttari abhāvitaṃ, tatrūpapattiyā saṃvattati. kāyassa bhedā paraṃ maraṇā brahmakāyikānaṃ devānaṃ sahabyataṃ upapajjati. tañca kho sīlavato vadāmi, no dussīlassa; vītarāgassa, no sarāgassa. ijjhati, bhikkhave, sīlavato cetopaṇidhi vītarāgattā. | Il fixe son esprit là-dessus, il détermine son esprit là-dessus et développe cet esprit. Son esprit, résolu envers quelque chose d'inférieur, n'étant pas développé au-delà de cela, mène à une renaissance à cet endroit-là. Lors de la dissolution du corps, après la mort, il renaît en compagnie des dévas de l'entourage de Brahma. Je parle de cela pour quelqu'un de vertueux, pas pour quelqu'un qui manque de vertu; et pour quelqu'un qui est dénué d'avidité, pas pour quelqu'un qui a encore de l'avidité. Celui qui est vertueux obtient ce qu'il souhaite grâce à sa pureté. |
imā kho, bhikkhave, aṭṭha dānūpapattiyo”ti. | Voici, mendiants, quelles sont ces huit renaissances dues au don. |
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