— La Soif de formes — Voici une condition suffisante pour l'entrée dans le courant ayant trait à l'observation de l'impermanence dans les avidités pour les six types d'objets des sens. |
Pāḷi
Sāvatthinidānaṃ.
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FrançaisÀ Savatthi. |
Rūpataṇhā, bhikkhave, aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī; saddataṇhā aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī; gandhataṇhā aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī; rasataṇhā aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī; phoṭṭhabbataṇhā aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī; dhammataṇhā aniccā vipariṇāmī aññathābhāvī. | La Soif de formes (visibles), mendiants, est impermanente, changeante, variable; la Soif de sons, mendiants, est impermanente, changeante, variable; la Soif d'odeurs, mendiants, est impermanente, changeante, variable; la Soif de saveurs, mendiants, est impermanente, changeante, variable; la Soif de sensations corporelles, mendiants, est impermanente, changeante, variable; la Soif de phénomènes mentaux, mendiants, est impermanente, changeante, variable. |
Yo, bhikkhave, ime dhamme evaṃ saddahati adhimuccati, ayaṃ vuccati saddhānusārī, okkanto sammattaniyāmaṃ, sappurisabhūmiṃ okkanto, vītivatto puthujjanabhūmiṃ; abhabbo taṃ kammaṃ kātuṃ, yaṃ kammaṃ katvā nirayaṃ vā tiracchānayoniṃ vā pettivisayaṃ vā upapajjeyya; abhabbo ca tāva kālaṃ kātuṃ yāva na sotāpattiphalaṃ sacchikaroti. | Mendiants, on dit de celui qui est ainsi convaincu de ces choses et s'y résout qu'il est mû-par-la-conviction, qu'il est entré dans la pratique{n} de la rectitude, qu'il est entré dans la sphère des hommes de bien, et qu'il a transcendé la sphère des gens ordinaires. Il est impossible qu'il réalise une action à cause de laquelle il réapparaîtrait en enfer, dans le monde animal ou dans le plan d'existence des esprits affligés, et il est impossible qu'il trépasse sans atteindre le fruit de l'entrée dans le courant. |
Yassa kho, bhikkhave, ime dhammā evaṃ paññāya mattaso nijjhānaṃ khamanti, ayaṃ vuccati dhammānusārī, okkanto sammattaniyāmaṃ, sappurisabhūmiṃ okkanto, vītivatto puthujjanabhūmiṃ; abhabbo taṃ kammaṃ kātuṃ, yaṃ kammaṃ katvā nirayaṃ vā tiracchānayoniṃ vā pettivisayaṃ vā upapajjeyya; abhabbo ca tāva kālaṃ kātuṃ yāva na sotāpattiphalaṃ sacchikaroti’. | Mendiants, on dit de celui qui accepte ainsi ces choses après les avoir suffisamment méditées avec discernement qu'il est mû-par-le-Dhamma, qu'il est entré dans la pratique{n} de la rectitude, qu'il est entré dans la sphère des hommes de bien, et qu'il a transcendé la sphère des gens ordinaires. Il est impossible qu'il réalise une action à cause de laquelle il réapparaîtrait en enfer, dans le monde animal ou dans le plan d'existence des esprits affligés, et il est impossible qu'il trépasse sans atteindre le fruit de l'entrée dans le courant. |
Yo, bhikkhave, ime dhamme evaṃ pajānāti evaṃ passati, ayaṃ vuccati: ‘sotāpanno avinipātadhammo niyato sambodhiparāyano’ti. | Mendiants, on dit de celui qui discerne ainsi et voit ainsi ces choses qu'il est parvenu au courant, par nature délivré des mondes inférieurs, infailliblement destiné à l'éveil. |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |