Douze suttas quasi-identiques à ceux de la série précédente, ne variant que par la description des caractéristiques des constituants du noble sentier. Un bon exemple de série de répétitions dans le Saṃyutta Nikāya.
Un jour, le Fortuné séjournait près de Savatthi, dans le bois de Jéta, le parc d'Anāthapiṇḍika. Là, il s'adressa ainsi aux mendiants:
Mendiants, tout comme le Gange s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'est, de même un mendiant qui développe et cultive la noble voie à huit composantes s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.
Et comment, mendiants, développe-t-on et cultive-t-on le noble octuple sentier, de telle manière qu'il s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna? À cet égard, un mendiant développe la compréhension correcte, qui prend pied dans le Sans-mort, qui a le Sans-mort pour destination, le Sans-mort pour but final. Il développe l'aspiration correcte... la parole correcte... l'action correcte... les moyens de subsistance corrects... l'effort correct... l'attention correcte... Il développe la concentration correcte, qui prend pied dans le Sans-mort, qui a le Sans-mort pour destination, le Sans-mort pour but final.
Voici, mendiants, comment on développe et on cultive le noble octuple sentier, de telle manière qu'il s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.
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Mendiants, tout comme la Yamunā s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'est, de même un mendiant qui développe et cultive la noble voie à huit composantes s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.
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Mendiants, tout comme l'Aciravati s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'est...
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Mendiants, tout comme la Sarabhū s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'est...
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Mendiants, tout comme la Mahī s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'est...
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Mendiants, tout comme les grands fleuves -le Gange, la Yamunā, l'Aciravati, la Sarabhū, la Mahī- s'inclinent, s'infléchissent et s'écoulent vers l'est, de même un mendiant qui développe et cultive la noble voie à huit composantes s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.
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Mendiants, tout comme le Gange s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'océan...
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Mendiants, tout comme la Yamunā s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'océan...
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Mendiants, tout comme l'Aciravati s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'océan...
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Mendiants, tout comme la Sarabhū s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'océan...
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Mendiants, tout comme la Mahī s'incline, s'infléchit et s'écoule vers l'océan...
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Un jour, le Fortuné séjournait près de Savatthi, dans le bois de Jéta, le parc d'Anāthapiṇḍika. Là, il s'adressa ainsi aux mendiants:
Mendiants, tout comme les grands fleuves -le Gange, la Yamunā, l'Aciravati, la Sarabhū, la Mahī- s'inclinent, s'infléchissent et s'écoulent vers l'océan, de même un mendiant qui développe et cultive la noble voie à huit composantes s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.
Et comment, mendiants, développe-t-on et cultive-t-on le noble octuple sentier, de telle manière qu'il s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna? À cet égard, un mendiant développe la compréhension correcte, qui prend pied dans le Sans-mort, qui a le Sans-mort pour destination, le Sans-mort pour but final. Il développe l'aspiration correcte... la parole correcte... l'action correcte... les moyens de subsistance corrects... l'effort correct... l'attention correcte... Il développe la concentration correcte, qui prend pied dans le Sans-mort, qui a le Sans-mort pour destination, le Sans-mort pour but final.
Voici, mendiants, comment on développe et on cultive le noble octuple sentier, de telle manière qu'il s'incline, s'infléchit et s'écoule vers Nibbāna.