— Les réflexions — Voici comment nous devrions travailler sur notre manière de réfléchir, en laissant de côté les questionnements métaphysiques inutiles. |
Pāḷi“mā, bhikkhave, pāpakaṃ akusalaṃ cintaṃ cinteyyātha: ‘sassato loko’ti vā ‘asassato loko’ti vā, ‘antavā loko’ti vā ‘anantavā loko’ti vā, ‘taṃ jīvaṃ taṃ sarīran’ti vā ‘aññaṃ jīvaṃ aññaṃ sarīran’ti vā, ‘hoti tathāgato paraṃ maraṇā’ti vā ‘na hoti tathāgato paraṃ maraṇā’ti vā, ‘hoti ca na ca hoti tathāgato paraṃ maraṇā’ti vā, ‘neva hoti na na hoti tathāgato paraṃ maraṇā’ti vā. taṃ kissa hetu? nesā, bhikkhave, cintā atthasaṃhitā nādibrahmacariyakā na nibbidāya na virāgāya na nirodhāya na upasamāya na abhiññāya na sambodhāya na nibbānāya saṃvattati. |
Français«Mendiants, vous ne devriez pas avoir des réflexions mauvaises et désavantageuses [telles que]: “le monde est éternel”, ou bien «le monde est temporaire», “le monde a une extrémité”, “le monde est sans extrémité”, “l'âme et le corps ne font qu'un”, “l'âme et le corps sont différents”, “le Tathagata existe après la mort”, “le Tathagata n'existe pas après la mort”, “le Tathagata existe et n'existe pas après la mort”, ou bien “le Tathagata ni n'existe ni n'existe pas après la mort”. Et quelle en est la raison? Parce que ces réflexions ne sont pas profitables, qu'elles ne se rapportent pas aux principes{n} de la vie brahmique, et qu'elles ne mènent pas au désenchantement, au désintéressement, à la cessation, à la quiétude, à la connaissance directe, à l'éveil, à l'Extinction. |
“cintentā ca kho tumhe, bhikkhave, ‘idaṃ dukkhan’ti cinteyyātha, ‘ayaṃ dukkhasamudayo’ti cinteyyātha, ‘ayaṃ dukkhanirodho’ti cinteyyātha, ‘ayaṃ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti cinteyyātha. taṃ kissa hetu? esā, bhikkhave, cintā atthasaṃhitā, esā ādibrahmacariyakā, esā nibbidāya virāgāya nirodhāya upasamāya abhiññāya sambodhāya nibbānāya saṃvattati. | Lorsque vous réfléchissez, mendiants, vous devriez réfléchir à: “Voici le mal-être”, vous devriez réfléchir à: “Voici l'origine du mal-être”, vous devriez réfléchir à: “Voici la cessation du mal-être”, vous devriez réfléchir à: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”. Et quelle en est la raison? Parce que ces réflexions, mendiants, sont profitables, qu'elles se rapportent aux principes de la vie brahmique, et qu'elles mènent au désenchantement, au désintéressement, à la cessation, à la quiétude, à la connaissance directe, à l'éveil, à l'Extinction. |
tasmātiha, bhikkhave, ‘idaṃ dukkha’nti yogo karaṇīyo, ‘ayaṃ dukkha·samudayo’ti yogo karaṇīyo, ‘ayaṃ dukkha·nirodho’ti yogo karaṇīyo, ‘ayaṃ dukkha·nirodha·gāminī paṭipadā’ti yogo karaṇīyo ti. | C'est pourquoi, mendiants, le travail [de contemplation] est à faire: “Voici le mal-être”, le travail [de contemplation] est à faire: “Voici l'origine du mal-être”, le travail [de contemplation] est à faire: “Voici la cessation du mal-être”, le travail [de contemplation] est à faire: “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”.» |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |