— À Kotigama — Voici pourquoi nous avons erré pendant si longtemps. |
Pāḷiekaṃ samayaṃ bhagavā vajjīsu viharati koṭigāme. tatra kho bhagavā bhikkhū āmantesi: |
FrançaisUn jour, le Fortuné séjournait parmi les vajjians, près de Kotigama. Là, il s'adressa aux mendiants: |
“catunnaṃ, bhikkhave, ariyasaccānaṃ ananubodhā appaṭivedhā evamidaṃ dīghamaddhānaṃ sandhāvitaṃ saṃsaritaṃ mamañceva tumhākañca. katamesaṃ catunnaṃ? dukkhassa, bhikkhave, ariyasaccassa ananubodhā appaṭivedhā evamidaṃ dīghamaddhānaṃ sandhāvitaṃ saṃsaritaṃ mamañceva tumhākañca. dukkhasamudayassa ariyasaccassa ananubodhā appaṭivedhā evamidaṃ dīghamaddhānaṃ sandhāvitaṃ saṃsaritaṃ mamañceva tumhākañca. dukkhanirodhassa ariyasaccassa ananubodhā appaṭivedhā evamidaṃ dīghamaddhānaṃ sandhāvitaṃ saṃsaritaṃ mamañceva tumhākañca. dukkhanirodhagāminiyā paṭipadāya ariyasaccassa ananubodhā appaṭivedhā evamidaṃ dīghamaddhānaṃ sandhāvitaṃ saṃsaritaṃ mamañceva tumhākañca. | «Vous comme moi, mendiants, avons transmigré, erré pendant aussi longtemps parce que nous ne nous étions pas éveillés, nous n'avions pas pénétré quatre nobles vérités. Quelles sont ces quatre? Vous comme moi, mendiants, avons transmigré, erré pendant aussi longtemps parce que nous ne nous étions pas éveillés, nous n'avions pas pénétré la noble vérité du mal-être. Vous comme moi, mendiants, avons transmigré, erré pendant aussi longtemps parce que nous ne nous étions pas éveillés, nous n'avions pas pénétré la noble vérité de l'origine du mal-être. Vous comme moi, mendiants, avons transmigré, erré pendant aussi longtemps parce que nous ne nous étions pas éveillés, nous n'avions pas pénétré la noble vérité de la cessation du mal-être. Vous comme moi, mendiants, avons transmigré, erré pendant aussi longtemps parce que nous ne nous étions pas éveillés, nous n'avions pas pénétré la noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être. |
tayidaṃ, bhikkhave, dukkhaṃ ariyasaccaṃ anubuddhaṃ paṭividdhaṃ, dukkhasamudayaṃ ariyasaccaṃ anubuddhaṃ paṭividdhaṃ, dukkhanirodhaṃ ariyasaccaṃ anubuddhaṃ paṭividdhaṃ, dukkhanirodhagāminī paṭipadā ariyasaccaṃ anubuddhaṃ paṭividdhaṃ; ucchinnā bhavataṇhā, khīṇā bhavanetti, natthidāni punabbhavo”ti. | On s'est éveillé, on a compris cette noble vérité du mal-être; on s'est éveillé, on a compris cette noble vérité de l'origine du mal-être; on s'est éveillé, on a compris cette noble vérité de la cessation du mal-être; on s'est éveillé, on a compris cette noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être; la soif d'existence a été sectionnée, le désir d'exister est éliminé, il n'y a plus maintenant d'existence supplémentaire.» |
idamavoca bhagavā. idaṃ vatvāna sugato athāparaṃ etadavoca satthā: | Ainsi parla le Fortuné. Ayant dit cela, le Sublime, l'Enseignant ajouta: |
“catunnaṃ ariyasaccānaṃ, |
N'ayant pas vu telles qu'elles sont réellement |
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