— Qui fréquente les familles — Kassapa sert d’exemple aux mendiants lorsqu'ils se déplacent de maison en maison pour quêter leur nourriture. |
Pāḷisāvatthiyaṃ viharati … pe … |
FrançaisUn jour, le Fortuné séjournait près de Savatthi (…) |
“taṃ kiṃ maññatha, bhikkhave, kathaṃrūpo bhikkhu arahati kulūpako hotuṃ, kathaṃrūpo bhikkhu na arahati kulūpako hotun””ti? | «Qu'en pensez-vous, mendiants: quel genre de mendiant est digne de fréquenter les familles, et quel type de mendiant n'est pas digne de fréquenter les familles? |
bhagavaṃmūlakā no, bhante, dhammā … pe … | — Pour nous, Bhanté, le Dhamma est enraciné dans le Fortuné (…)» |
bhagavā etadavoca — | Le Fortuné leur dit alors: |
“yo hi koci, bhikkhave, bhikkhu evaṃcitto kulāni upasaṅkamati — ‘dentuyeva me, mā nādaṃsu; bahukaññeva me dentu, mā thokaṃ; paṇītaññeva me dentu, mā lūkhaṃ; sīghaññeva me dentu, mā dandhaṃ; sakkaccaññeva me dentu, mā asakkaccan’’ti. tassa ce, bhikkhave, bhikkhuno evaṃcittassa kulāni upasaṅkamato na denti, tena bhikkhu sandīyati; so tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. thokaṃ denti, no bahukaṃ … pe … lūkhaṃ denti, no paṇītaṃ. dandhaṃ denti, no sīghaṃ, tena bhikkhu sandīyati; so tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. asakkaccaṃ denti, no sakkaccaṃ; tena bhikkhu sandīyati; so tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. evarūpo kho, bhikkhave, bhikkhu na arahati kūlūpako hotuṃ. | «Un mendiant qui approche les familles en se disant: “Qu'ils me donnent, qu'ils ne gardent pas; qu'ils me donnent beaucoup, pas juste un peu; qu'ils me donnent ce qui est délicat, pas ce qui est vil; qu'ils me donnent rapidement, pas lentement; qu'ils me donnent de manière attentionnée, pas négligemment.” Lorsqu'un mendiant approche les familles avec un tel esprit, si on ne lui donne pas, il est vexé. Et à cause de cela, il ressent de l'insatisfaction et de la déplaisance mentale. Si on lui donne peu et pas beaucoup (…) si on lui donne ce qui est vil et non ce qui est délicat (…) si on lui donne lentement et non pas rapidement, il est vexé. Et à cause de cela, il ressent de l'insatisfaction et de la déplaisance mentale. Si on lui donne négligemment, pas de manière attentionnée, il est vexé. Et à cause de cela, il ressent de l'insatisfaction et de la déplaisance mentale. Un tel mendiant n'est pas digne de fréquenter les familles. |
“yo ca kho, bhikkhave, bhikkhu evaṃcitto kulāni upasaṅkamati — ‘taṃ kutettha labbhā parakulesu — dentuyeva me, mā nādaṃsu; bahukaññeva me dentu, mā thokaṃ; paṇītaññeva me dentu, mā lūkhaṃ; dīghaññeva me dentu, mā dandhaṃ; sakkaccaññeva me dentu, mā asakkaccan’’ti. tassa ce, bhikkhave, bhikkhuno evaṃcittassa kulāni upasaṅkamato na denti; tena bhikkhu na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. thokaṃ denti, no bahukaṃ; tena bhikkhu na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. lūkhaṃ denti, no paṇītaṃ; tena bhikkhu na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. dandhaṃ denti, no sīghaṃ; tena bhikkhu na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. asakkaccaṃ denti, no sakkaccaṃ; tena bhikkhu na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. evarūpo kho, bhikkhave, bhikkhu arahati kulūpako hotuṃ. | Mais un mendiant qui approche les familles en se disant: “Comment pourrais-je obtenir d'une autre famille qu'ils me donnent, qu'ils ne gardent pas; qu'ils me donnent beaucoup, pas juste un peu; qu'ils me donnent ce qui est délicat, pas ce qui est vil; qu'ils me donnent rapidement, pas lentement; qu'ils me donnent de manière attentionnée, pas négligemment?” Lorsqu'un mendiant approche les familles avec un tel esprit, si on ne lui donne pas, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. Si on lui donne peu et pas beaucoup (…) si on lui donne ce qui est vil et non ce qui est délicat (…) si on lui donne lentement et non pas rapidement, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. Si on lui donne négligemment, pas de manière attentionnée, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. |
“kassapo, bhikkhave, evaṃcitto kulāni upasaṅkamati — ‘taṃ kutettha labbhā parakulesu — dentuyeva me, mā nādaṃsu; bahukaññeva me dentu, mā thokaṃ; paṇītaññeva me dentu, mā lūkhaṃ; sīghaññeva me dentu, mā dandhaṃ; sakkaccaññeva me dentu, mā asakkaccan’’ti. tassa ce, bhikkhave, kassapassa evaṃcittassa kulāni upasaṅkamato na denti; tena kassapo na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. thokaṃ denti, no bahukaṃ; tena kassapo na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. lūkhaṃ denti, no paṇītaṃ; tena kassapo na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. dandhaṃ denti, no sīghaṃ; tena kassapo na sandīyati; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. asakkaccaṃ denti, no sakkaccaṃ; tena kassapo na sandīyati ; so na tatonidānaṃ dukkhaṃ domanassaṃ paṭisaṃvedayati. kassapena vā hi vo, bhikkhave, ovadissāmi yo vā panassa kassapasadiso. ovaditehi ca pana vo tathattāya paṭipajjitabban””ti. | Mendiants, Kassapa approche les familles en se disant: “Comment pourrais-je obtenir d'une autre famille qu'ils me donnent, qu'ils ne gardent pas; qu'ils me donnent beaucoup, pas juste un peu; qu'ils me donnent ce qui est délicat, pas ce qui est vil; qu'ils me donnent rapidement, pas lentement; qu'ils me donnent de manière attentionnée, pas négligemment?” Lorsqu'un mendiant approche les familles avec un tel esprit, si on ne lui donne pas, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. Si on lui donne peu et pas beaucoup (…) si on lui donne ce qui est vil et non ce qui est délicat (…) si on lui donne lentement et non pas rapidement, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. Si on lui donne négligemment, pas de manière attentionnée, il n'est pas vexé. Et à cause de cela, il ne ressent pas d'insatisfaction ni de déplaisance mentale. Je vous exhorterai en prenant Kassapa ou quelqu'un qui lui ressemble comme exemple. Vous devriez pratiquer conformément à l'exhortation.» |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. ![]() Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |