Sāriputta et Mahāmoggalāna se complimentent l'un l'autre.
...
[à Sāvatthī, Sāriputta demande à Mahāmoggalāna:]
— Quel était le sujet de la conversation qui a eu lieu entre le vénérable Mahāmoggallāna et le Fortuné?
— Ami, j'ai demandé au Fortuné: 'Bhanté, "énergie tonifiée, énergie tonifiée" dit-on. De quelle manière est-on quelqu'un qui a une énergie tonifiée?' Alors le Fortuné a répondu: 'Ici, Mogallāna, un mendiant qui a l'énergie tonifiée considère ceci: "Volontiers, qu'il ne me reste plus que la peau, les veines et les os; la chair et le sang de mon corps peuvent s'assécher, mais je n'abandonnerai pas l'effort tant que je n'aurai pas atteint ce qui doit être atteint par la force humaine, l'énergie humaine, l'effort humain." Voici, Mogallāna, la manière dont on une personne a une énergie tonifiée.' Telle était, ami, la conversation que j'ai eue avec le Fortuné.
— Ami, comparés au vénérable Mahāmoggallāna, nous sommes comme des graviers face à l'Himalaya, le roi des montagnes. Car le vénérable Mahāmoggallāna a des iddhis si grandes et puissantes que s'il le désirait, il pourrait vivre pendant un kappa entier.
— Ami, comparés au vénérable Sāriputta, nous sommes comme des grains de sel face à un tonneau de sel. Car le vénérable Sāriputta a été loué, magnifié et louangé par le Fortuné de nombreuses fois:
Tout comme Sāriputta est supérieur
En sagesse, en vertu et en appaisement,
De même un mendiant qui est allé au-delà,
Dans le meilleur cas, ne peut que l'égaler.
De cette manière, ces deux grands nāgas se réjouirent de ce qui avait été correctement affirmé et déclaré par l'autre.