Vaṅgīsa compose quelques vers, peu après sa libération.
Un jour, le vénérable Vaṅgīsa séjournait à Sāvatthī, dans le bois de Jéta, le parc d'Anāthapiṇḍika. Ce jour-là, le vénérable Vaṅgīsa avait atteint arahatta peu de temps auparavant et, alors qu'il jouissait du bonheur de la libération, il prononça ces vers:
Auparavant, de village en village,
De ville en ville, j'allais, intoxiqué
Par ma capacité à m'exprimer en vers.
Je vis le Sambuddha, la conviction naquit.
Il m'enseigna alors le Dhamma:
Khandhas, organes des sens, éléments.
Ayant entendu de lui le Dhamma,
Je partis pour le sans-foyer.
En effet, pour le bien de beaucoup,
Le sage a atteint l'Eveil,
Pour les mendiants et mendiantes
Qui ont atteint et vu l'objectif.
Vraiment, il a été bénéfique pour moi
D'être venu en la présence du Bouddha.
J'ai atteint la triple connaissance,{1}
L'enseignement du Bouddha a été réalisé.
Je connais maintenant mes existences passées,
L'œil divin est purifié. Doué de la triple connaissance,
Ayant accès aux iddhis, je suis habile
A la lecture de l'esprit des autres.
1. triple connaissance: connaissance des vies passées, connaissance de l'apparition et disparition des êtres, et connaissance de l'élimination complète des impureté (laquelle induit arahatta).