Un mendiant se rend dans la forêt pour pratiquer, mais il se déconcentre. Un déva le ramène compassionnément à la raison.
Un jour, un certain mendiant résidait parmi les Kosalans, dans un maquis forestier. Un jour, comme il était allé y passer la journée, il se mit à avoir des pensées désavantageux, en rapport avec la vie de foyer.
Alors le déva qui habitait ce maquis forestier, ayant de la sympathie pour ce mendiant, désirant son bien, désirant éveiller en lui le sens de l'urgence, s'approcha de lui et lui adressa ces vers:
Désirant la solitude,
Tu es entré dans la forêt,
Et pourtant ton esprit
Jaillit vers l'extérieur.
Homme, abandonne donc
Ton désir de voir les autres.
Tu seras alors heureux,
Délivré du désir.
Dissipe ton mécontentement,
Sois attentif.
Laisse-nous te rappeler
Quel est le bon [chemin].
Les impuretés des régions basses
Sont bien difficiles à transcender.
Ne laisse pas les impuretés sensuelles
Te ramener vers le bas.
Tel un oiseau couvert de saleté se débarrassant,
En se secouant, de la poussière qui le recouvre,
Un mendiant énergique et attentif se débarrasse,
En se secouant, des impuretés qui le recouvrent.
Le mendiant, ainsi réprimandé par le déva, acquit le sens de l'urgence.