— Ce qui n'est pas vôtre — Une allégorie intéressante pour comprendre l'absence de propriétaire dans les phénomènes qui tournent autour des organes des sens. |
Pāḷi“yaṃ, bhikkhave, na tumhākaṃ, taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. kiñca, bhikkhave, na tumhākaṃ? |
FrançaisCe qui n'est pas vôtre, mendiants, abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Et qu'est-ce, mendiants, qui n'est pas vôtre? |
cakkhu, bhikkhave, na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. rūpā na tumhākaṃ. te pajahatha. te vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissanti. cakkhuviññāṇaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. cakkhusamphasso na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīno hitāya sukhāya bhavissati. yampidaṃ cakkhusamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. | L'œil, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les formes visibles ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience oculaire n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact oculaire n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact oculaire, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
sotaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. saddā na tumhākaṃ. te pajahatha. te vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissanti. sotaviññāṇaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. sotasamphasso na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissati. yampidaṃ sotasamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. | L'oreille, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les sons ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnés, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience auditive,n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact auditif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact auditif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
ghānaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. gandhā na tumhākaṃ. te pajahatha. te vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissanti. ghānaviññāṇaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. ghānasamphasso na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissati. yampidaṃ ghānasamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. | Le nez, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les odeurs ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience olfactive n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact olfactif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact olfactif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
jivhā na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. sā vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissati. rasā na tumhākaṃ. te pajahatha. te vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissanti. jivhāviññāṇaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. jivhāsamphasso na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissati. yampidaṃ jivhāsamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati | La langue, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les saveurs ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience gustative n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact gustatif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact gustatif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe .... | Le corps, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les sensations corporelles ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience corporelle n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact corporel n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact corporel, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
mano na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīno hitāya sukhāya bhavissati. dhammā na tumhākaṃ. te pajahatha. te vo pahīnā hitāya sukhāya bhavissanti. manoviññāṇaṃ na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. manosamphasso na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. so vo pahīno hitāya sukhāya bhavissati. yampidaṃ manosamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. | Le mental, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les phénomènes mentaux ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnés, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience mentale n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact mental n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact mental, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
“seyyathāpi, bhikkhave, yaṃ imasmiṃ jetavane tiṇakaṭṭhasākhāpalāsaṃ taṃ jano hareyya vā ḍaheyya vā yathāpaccayaṃ vā kareyya, api nu tumhākaṃ evamassa — ‘amhe jano harati vā ḍahati vā yathāpaccayaṃ vā karotī’”ti? | Imaginez, mendiants, que quelqu'un emporte l'herbe, les bûches, les branches et les feuilles de ce bois de Jéta, ou qu'il les brûle, ou qu'il en fasse ce dont il a besoin. Est-ce que vous vous diriez: “On nous emporte, ou on nous brûle, ou on fait de nous ce dont on a besoin?” |
“no hetaṃ, bhante”. | — Non, Bhanté. |
“taṃ kissa hetu”? | — Et quelle en est la raison? |
“na hi no etaṃ, bhante attā vā attaniyaṃ vā”ti. | — Parce que, Bhanté, il ne s'agit pas de nous-mêmes, ni de ce qui nous appartient. |
“evameva kho, bhikkhave, cakkhu na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissati. rūpā na tumhākaṃ... cakkhuviññāṇaṃ... cakkhusamphasso ... pe ... | — De la même manière, mendiants, l'œil n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les formes visibles ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience oculaire n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact oculaire n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact oculaire, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe ... | L'oreille, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les sons ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnés, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience auditive n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact auditif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact auditif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe ... | Le nez, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les odeurs ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience olfactive n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact olfactif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact olfactif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe ... | La langue, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les saveurs ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience gustative n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact gustatif n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact gustatif, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe ... | Le corps, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les sensations corporelles ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnées, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience corporelle n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact corporel n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact corporel, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
... pe ... yampidaṃ manosamphassapaccayā uppajjati vedayitaṃ sukhaṃ vā dukkhaṃ vā adukkhamasukhaṃ vā tampi na tumhākaṃ. taṃ pajahatha. taṃ vo pahīnaṃ hitāya sukhāya bhavissatī”ti. | Le mental, mendiants, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Les phénomènes mentaux ne sont pas vôtres; abandonnez-les. Quand vous les aurez abandonnés, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. La conscience mentale n'est pas vôtre; abandonnez-la. Quand vous l'aurez abandonnée, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Le contact mental n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. Tout ce qui apparaît sur la base du contact mental, que ce soit ressenti comme agréable, désagréable ou neutre, n'est pas vôtre; abandonnez-le. Quand vous l'aurez abandonné, cela sera à votre avantage et pour votre bien-être. |
———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. --- Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes. Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0 avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions. |