— Intentions — Le Bouddha explique le conditionnement de la Conscience par les Constructions. |
Pāḷisāvatthinidānaṃ. |
FrançaisPrès de Sāvatthi... Le Maître dit ceci : |
– “yañca, bhikkhave, ceteti yañca pakappeti yañca anuseti, ārammaṇametaṃ hoti viññāṇassa ṭhitiyā. ārammaṇe sati patiṭṭhā viññāṇassa hoti. tasmiṃ patiṭṭhite viññāṇe virūḷhe āyatiṃ punabbhavābhinibbatti hoti. āyatiṃ punabbhavābhinibbattiyā sati āyatiṃ jāti jarāmaraṇaṃ sokaparidevadukkhadomanassupāyāsā sambhavanti. evametassa kevalassa dukkhakkhandhassa samudayo hoti”. | – Intentions, projets et tendances enfouies, tout cela, moines, entretient la persistance de la conscience. Quand ces soutiens sont présents, la conscience y trouve un support constant. Et si cette conscience affermie s’amplifie, une nouvelle existence se produira par la suite. Avec cette nouvelle existence se manifesteront naissance, vieillissement, mort, chagrin, lamentations, douleurs, insatisfaction et désespoir. Ainsi apparaîtra toute cette masse de malheurs. |
“no ce, bhikkhave, ceteti no ce pakappeti, atha ce anuseti, ārammaṇametaṃ hoti viññāṇassa ṭhitiyā. ārammaṇe sati patiṭṭhā viññāṇassa hoti. tasmiṃ patiṭṭhite viññāṇe virūḷhe āyatiṃ punabbhavābhinibbatti hoti. āyatiṃ punabbhavābhinibbattiyā sati āyatiṃ jātijarāmaraṇaṃ sokaparidevadukkhadomanassupāyāsā sambhavanti. evametassa kevalassa dukkhakkhandhassa samudayo hoti. | « S’il n’y a, moines, ni intentions ni projets, mais encore des tendances enfouies, elles entretiennent la persistance de la conscience. Avec la présence de ce soutien, la conscience trouve un support constant. Et si cette conscience affermie s’amplifie, une nouvelle existence se produira par la suite. Avec cette nouvelle existence se manifesteront naissance, vieillissement, mort, chagrin, lamentations, douleurs, insatisfaction et désespoir. Ainsi apparaîtra toute cette masse de malheurs. |
“yato ca kho, bhikkhave, no ceva ceteti no ca pakappeti no ca anuseti, ārammaṇametaṃ na hoti viññāṇassa ṭhitiyā. ārammaṇe asati patiṭṭhā viññāṇassa na hoti. tadappatiṭṭhite viññāṇe avirūḷhe āyatiṃ punabbhavābhinibbatti na hoti. āyatiṃ punabbhavābhinibbattiyā asati āyatiṃ jātijarāmaraṇaṃ sokaparidevadukkhadomanassupāyāsā nirujjhanti. evametassa kevalassa dukkhakkhandhassa nirodho hotī”ti. | « Mais si, moines, il n’y a plus ni intentions ni projets ni tendances enfouies, rien ne vient plus entretenir la persistance de la conscience. En l’absence de soutien, la conscience ne trouve plus de support constant. Et s’il n’y a plus de conscience affermie qui puisse s’amplifier, il n’y aura pas non plus de nouvelle existence par la suite. Sans nouvelle existence s’arrêteront naissance, vieillissement, mort, chagrin, lamentations, douleurs, insatisfaction et désespoir. Ainsi s’arrêtera toute cette masse de malheurs. » |
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