— La pratique de la bienveillance — [ mettā: bienveillance | bhāvanā: développement mental ] Ici le Bouddha fait l'éloge de la pratique de la bienveillance envers tous les êtres vivants, qui se laisse avantageusement comparer aux autres manières de faire du mérite. |
Pāḷi
Vuttañhetaṃ bhagavatā, vuttamarahatāti me sutaṃ:
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Français
Ceci a été dit par le Fortuné, dit par l'arahant, ainsi ai-je entendu:
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Yāni kānici, bhikkhave, opadhikāni puññakiriyavatthūni sabbāni tāni mettāya cetovimuttiyā kalaṃ nāgghanti soḷasiṃ. Mettāyeva tāni cetovimutti adhiggahetvā bhāsate ca tapate ca virocati ca.
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Toutes les occasions de faire du mérite produisant une renaissance future, mendiants, n'équivalent pas à un seizième de la libération de l'esprit par la bienveillance. La libération de l'esprit par la bienveillance les surpasse et brille, rayonne et resplendit.
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Seyyathāpi, bhikkhave, yā kāci tārakarūpānaṃ pabhā sabbā tā candiyā pabhāya kalaṃ nāgghanti soḷasiṃ, candapabhāyeva tā adhiggahetvā bhāsate ca tapate ca virocati ca; evameva kho, bhikkhave, yāni kānici opadhikāni puññakiriyavatthūni sabbāni tāni mettāya cetovimuttiyā kalaṃ nāgghanti soḷasiṃ, mettāyeva tāni cetovimutti adhiggahetvā bhāsate ca tapate ca virocati ca.
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Tout comme, mendiants, l'éclat de toutes les étoiles n'équivaut pas à un seizième de l'éclat de la lune et la lune les surpasse et brille, rayonne et resplendit; de la même manière, mendiants, toutes les occasions de faire du mérite produisant une renaissance future, mendiants, n'équivalent pas à un seizième de la libération de l'esprit par la bienveillance. La libération de l'esprit par la bienveillance les surpasse et brille, rayonne et resplendit.
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Seyyathāpi, bhikkhave, vassānaṃ pacchime māse saradasamaye viddhe vigatavalāhake deve ādicco nabhaṃ abbhussakkamāno sabbaṃ ākāsagataṃ tamagataṃ abhivihacca bhāsate ca tapate ca virocati ca; evameva kho, bhikkhave, yāni kānici opadhikāni puññakiriyavatthūni sabbāni tāni mettāya cetovimuttiyā kalaṃ nāgghanti soḷasiṃ, mettāyeva tāni cetovimutti adhiggahetvā bhāsate ca tapate ca virocati ca.
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Tout comme, mendiants, durant le dernier mois de la saison des pluies, en automne, lorsque le ciel est clair et sans nuages, le soleil, montant dans le ciel, dissipe l'obscurité de l'espace et brille, rayonne et resplendit; de la même manière, mendiants, toutes les occasions de faire du mérite produisant une renaissance future, mendiants, n'équivalent pas à un seizième de la libération de l'esprit par la bienveillance. La libération de l'esprit par la bienveillance les surpasse et brille, rayonne et resplendit.
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Seyyathāpi, bhikkhave, rattiyā paccūsasamayaṃ osadhitārakā bhāsate ca tapate ca virocati ca; evameva kho, bhikkhave, yāni kānici opadhikāni puññakiriyavatthūni sabbāni tāni mettāya cetovimuttiyā kalaṃ nāgghanti soḷasiṃ, mettāyeva tāni cetovimutti adhiggahetvā bhāsate ca tapate ca virocati cā’’ti.
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Tout comme, mendiants, durant la nuit avant l'aurore, l'étoile du matin brille, rayonne et resplendit; de la même manière, mendiants, toutes les occasions de faire du mérite produisant une renaissance future, mendiants, n'équivalent pas à un seizième de la libération de l'esprit par la bienveillance. La libération de l'esprit par la bienveillance les surpasse et brille, rayonne et resplendit.
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Etamatthaṃ bhagavā avoca. Tatthetaṃ iti vuccati:
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Voici la signification de ce que dit le Fortuné. C'est en référence à ceci qu'il a été dit:
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Yo ca mettaṃ bhāvayati, Appamāṇaṃ paṭissato; Tanū saṃyojanā honti, Passato upadhikkhayaṃ. | Pour celui qui cultive la bienveillance, Présent d'esprit, sans limitation, Les corruptions de l'esprit s'estompent, Voyant la disparition de l'attachement au devenir. |
Ekampi ce pāṇamaduṭṭhacitto, Mettāyati kusalo tena hoti; Sabbe ca pāṇe manasānukampaṃ, Pahūtamariyo pakaroti puññaṃ. | S'il est bienveillant envers un seul être Avec un esprit pur, cela lui est avantageux; Mais un être noble produit du mérite en abondance, En ayant un esprit compatissant envers tous les êtres. |
Ye sattasaṇḍaṃ pathaviṃ vijitvā, Rājisayo yajamānānupariyagā; Assamedhaṃ purisamedhaṃ, Sammāpāsaṃ vājapeyyaṃ niraggaḷaṃ. | Les voyants royaux qui ont conquis la Terre, Peuplée d'êtres vivants, ont réalisé des sacrifices: Sacrifice de chevaux, d'êtres humains, rite de l'eau, Sacrifice du soma, et cela était appelé 'sans obstacle'. |
Mettassa cittassa subhāvitassa, Kalampi te nānubhavanti soḷasiṃ; Candappabhā tāragaṇāva sabbe. | Mais ceux-là n'équivalent pas à un seizième D'un esprit ayant bien cultivé la bienveillance, Tout comme toute la nuée des étoiles N'équivaut pas au rayonnement de la lune. |
Yo na hanti na ghāteti, Na jināti na jāpaye; Mettaṃso sabbabhūtesu,
Veraṃ tassa na kenacī ti.
| Celui qui ne tue pas ni ne fait les autres tuer, Qui ne conquiert pas ni ne fait les autres conquérir, Bienveillant envers tous les êtres,
N'a d'hostilité envers personne.
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Ayampi attho vutto bhagavatā, iti me sutanti.
| Voici quelle est la signification de ce que dit le Fortuné, ainsi ai-je entendu. |
sur la base du travail effectué par John D. Ireland. ———oOo——— Publié comme un don du Dhamma, pour être distribué librement, à des fins non lucratives. Toute réutilisation de ce contenu doit citer ses sources originales. |