AN 10.99
Upāli Sutta
— Le souhait d'Oupali —

Oupali vient voir le Bouddha pour déclarer qu'il souhaite aller séjourner en pleine forêt. Celui-ci lui explique ce qui est requis pour se lancer dans une telle aventure.




Pāḷi



atha kho āyasmā upāli yena bhagavā tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā bhagavantaṃ abhivādetvā ekamantaṃ nisīdi. ekamantaṃ nisinno kho āyasmā upāli bhagavantaṃ etadavoca —

Français



Un jour, le vénérable Oupali vint voir le Fortuné, lui rendit hommage, puis s'assit d'un côté et lui dit:

“icchāmahaṃ, bhante, araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevitun”ti.

«Bhanté, je souhaite fréquenter des gîtes isolés en pleine forêt.

“durabhisambhavāni hi kho, upāli, araññavanapatthāni pantāni senāsanāni. dukkaraṃ pavivekaṃ durabhiramaṃ. ekatte haranti maññe mano vanāni samādhiṃ alabhamānassa bhikkhuno. yo kho, upāli, evaṃ vadeyya — ‘ahaṃ samādhiṃ alabhamāno araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevissāmī’ti, tassetaṃ pāṭikaṅkhaṃ — ‘saṃsīdissati vā uplavissati vā’ti.

— Oupali, les gîtes isolés en pleine forêt sont difficiles à tenir. L'isolement est difficile à maintenir, il est difficile de s'y plaire. Une fois seul, la forêt semble consommer le mental d'un mendiant qui n'obtient pas la concentration. De quiconque dit “Je vais résider dans des gîtes isolés en pleine forêt sans être capable d'obtenir la concentration, on peut s'attendre à ce qu'il coule ou à ce qu'il soit emporté en flottant.

“seyyathāpi, upāli, mahāudakarahado. atha āgaccheyya hatthināgo sattaratano vā aḍḍhaṭṭharatano vā. tassa evamassa — ‘yaṃnūnāhaṃ imaṃ udakarahadaṃ ogāhetvā kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyyaṃ piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyyaṃ. kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā nhatvā ca pivitvā ca paccuttaritvā yena kāmaṃ pakkameyyan’ti. so taṃ udakarahadaṃ ogāhetvā kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyya piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyya; kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā nhatvā ca pivitvā ca paccuttaritvā yena kāmaṃ pakkameyya. taṃ kissa hetu? mahā, upāli, attabhāvo gambhīre gādhaṃ vindati.

Imagine, Oupali, un grand lac d'eau où viendrait un grand éléphant, mesurant sept ou huit coudées. Il se dirait: “Et si j'entrais dans ce grand lac pour me laver les oreilles en jouant, pour me laver le dos en jouant, si je m'y baignais, que je buvais, et qu'ensuite j'en ressortais pour aller là où bon me semblera?” Ensuite, il entrerait dans ce grand lac pour se laver les oreilles en jouant, pour se laver le dos en jouant, il se baignerait, il boirait, et ensuite il en ressortirait pour aller là où bon lui semblerait. Et quelle en est la raison? Parce qu'un grand corps trouve pied dans les profondeurs.

“atha āgaccheyya saso vā biḷāro vā. tassa evamassa — ‘ko cāhaṃ, ko ca hatthināgo! yaṃnūnāhaṃ imaṃ udakarahadaṃ ogāhetvā kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyyaṃ piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷeyyaṃ; kaṇṇasaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā piṭṭhisaṃdhovikampi khiḍḍaṃ kīḷitvā nhatvā ca pivitvā ca paccuttaritvā yena kāmaṃ pakkameyyan’ti. so taṃ udakarahadaṃ sahasā appaṭisaṅkhā pakkhandeyya. tassetaṃ pāṭikaṅkhaṃ — ‘saṃsīdissati vā uplavissati vā’ti. taṃ kissa hetu? paritto, upāli, attabhāvo gambhīre gādhaṃ na vindati.

Arriverait alors un lapin ou un chat, qui se dirait: “Je suis l'égal du grand éléphant! Et si j'entrais dans ce grand lac pour me laver les oreilles en jouant, pour me laver le dos en jouant, si je m'y baignais, que je buvais, et qu'ensuite j'en ressortais pour aller là où bon me semblera?” Il plongerait alors dans le grand lac. On peut s'attendre à ce qu'il coule ou à ce qu'il soit emporté en flottant. Et quelle en est la raison? Parce qu'un petit corps ne trouve pas pied dans les profondeurs.

evamevaṃ kho, upāli, yo evaṃ vadeyya — ‘ahaṃ samādhiṃ alabhamāno araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevissāmī’ti, tassetaṃ pāṭikaṅkhaṃ — ‘saṃsīdissati vā uplavissati vā’ti.

De la même manière, Oupali, de quiconque dit “Je vais résider dans des gîtes isolés en pleine forêt sans être capable d'obtenir la concentration, on peut s'attendre à ce qu'il coule ou à ce qu'il soit emporté en flottant.

“seyyathāpi, upāli, daharo kumāro mando uttānaseyyako sakena muttakarīsena kīḷati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, nanvāyaṃ kevalā paripūrā bālakhiḍḍā”ti?

Imagine, Oupali, un jeune et tendre enfant allongé sur son dos qui jouerait avec son urine et ses excréments. Qu'en penses-tu, Oupali, ne serait-ce pas là un amusement complètement immature?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“sa kho so, upāli, kumāro aparena samayena vuddhimanvāya indriyānaṃ paripākamanvāya yāni kānici kumārakānaṃ kīḷāpanakāni bhavanti, seyyathidaṃ — vaṅkakaṃ ghaṭikaṃ mokkhacikaṃ ciṅgulakaṃ pattāḷhakaṃ rathakaṃ dhanukaṃ, tehi kīḷati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, nanvāyaṃ khiḍḍā purimāya khiḍḍāya abhikkantatarā ca paṇītatarā cā”ti?

— Plus tard, ce même enfant, ayant grandi, ses facultés ayant mûri, jouerait aux jeux typiques des jeunes garçons, tels qu'avec une charrue en jouet, avec un bâton, en faisant des saltos, en faisant des moulins miniatures, avec des mesures faites de feuilles, avec des chariots en jouets, des arcs en jouets. Qu'en penses-tu, Oupali, est-ce que ces jeux ne seraient pas meilleurs et plus raffinés que le précédent?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“sa kho so, upāli, kumāro aparena samayena vuddhimanvāya indriyānaṃ paripākamanvāya pañcahi kāmaguṇehi samappito samaṅgibhūto paricāreti cakkhuviññeyyehi rūpehi iṭṭhehi kantehi manāpehi piyarūpehi kāmūpasaṃhitehi rajanīyehi, sotaviññeyyehi saddehi... ghānaviññeyyehi gandhehi... jivhāviññeyyehi rasehi... kāyaviññeyyehi phoṭṭhabbehi iṭṭhehi kantehi manāpehi piyarūpehi kāmūpasaṃhitehi rajanīyehi. taṃ kiṃ maññasi, upāli, nanvāyaṃ khiḍḍā purimāhi khiḍḍāhi abhikkantatarā ca paṇītatarā cā”ti?

— Plus tard, ce même enfant, ayant grandi, ses facultés ayant mûri, se divertirait avec les cinq agréments de la sensualité dont il serait pourvu et nanti: avec des formes connaissables par l'œil qui sont souhaitables, attrayantes, plaisantes, agréables, liées à la sensualité, et qui suscitent l'avidité, avec des sons connaissables par l'oreille qui sont souhaitables, attrayants, plaisants, agréables, liés à la sensualité, et qui suscitent l'avidité, avec des odeurs connaissables par le nez qui sont souhaitables, attrayantes, plaisantes, agréables, liées à la sensualité, et qui suscitent l'avidité, avec des saveurs connaissables par la langue qui sont souhaitables, attrayantes, plaisantes, agréables, liées à la sensualité, et qui suscitent l'avidité, avec des sensations connaissables par le corps qui sont souhaitables, attrayantes, plaisantes, agréables, liées à la sensualité, et qui suscitent l'avidité, avec des phénomènes mentaux connaissables par le mental qui sont souhaitables, attrayants, plaisants, agréables, liés à la sensualité, et qui suscitent l'avidité. Qu'en penses-tu, Oupali, est-ce que ces jeux ne seraient pas meilleurs et plus raffinés que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“idha kho pana vo, upāli, tathāgato loke uppajjati arahaṃ sammāsambuddho vijjācaraṇasampanno sugato lokavidū anuttaro purisadammasārathi satthā devamanussānaṃ buddho bhagavā. so imaṃ lokaṃ sadevakaṃ samārakaṃ sabrahmakaṃ sassamaṇabrāhmaṇiṃ pajaṃ sadevamanussaṃ sayaṃ abhiññā sacchikatvā pavedeti. so dhammaṃ deseti ādikalyāṇaṃ majjhekalyāṇaṃ pariyosānakalyāṇaṃ sātthaṃ sabyañjanaṃ, kevalaparipuṇṇaṃ parisuddhaṃ brahmacariyaṃ pakāseti.

— Maintenant, Oupali, un Tathagata apparaît dans le monde, un arahant véritablement éveillé, accompli en connaissance et en [bonne] conduite, sublime, connaisseur du monde, suprême guide des personnes désirant l'entraînement, enseignant des dévas et des humains, un Fortuné éveillé. Il fait connaître ce monde avec ses dévas, ses Maras, ses Brahmas, ses renonçants et brahmanes, à cette génération de dévas et d'êtres humains, en en ayant fait lui-même l'expérience par connaissance directe. Il enseigne un Dhamma qui est bénéfique au début, bénéfique au milieu, bénéfique à la fin, avec la signification et le phrasé corrects, il présente la vie brahmique qui est entièrement complète et pure.

“taṃ dhammaṃ suṇāti gahapati vā gahapatiputto vā aññatarasmiṃ vā kule paccājāto. so taṃ dhammaṃ sutvā tathāgate saddhaṃ paṭilabhati. so tena saddhāpaṭilābhena samannāgato iti paṭisañcikkhati — ‘sambādho gharāvāso rajāpatho, abbhokāso pabbajjā. nayidaṃ sukaraṃ agāraṃ ajjhāvasatā ekantaparipuṇṇaṃ ekantaparisuddhaṃ saṅkhalikhitaṃ brahmacariyaṃ carituṃ. yaṃnūnāhaṃ kesamassuṃ ohāretvā kāsāyāni vatthāni acchādetvā agārasmā anagāriyaṃ pabbajeyyan’ti.

Un maître de maison ou le fils d'un maître de maison, ou bien quelqu'un né dans une quelconque famille, entend cet enseignement. Ayant entendu cet enseignement, il acquiert de la conviction envers le Tathagata. Doué de cette conviction qu'il a acquise, il considère ceci: “La vie de foyer est encombrante, c'est un chemin boueux;{1} le départ du foyer, c'est le grand air. Il n'est pas facile, en vivant au foyer, de vivre la vie brahmique qui est absolument complète et pure, polie comme une conque. Et si je me rasais les cheveux et la barbe, que je revêtais les robes ocres et que je quittais la vie de foyer pour le sans-foyer?”

“so aparena samayena appaṃ vā bhogakkhandhaṃ pahāya mahantaṃ vā bhogakkhandhaṃ pahāya appaṃ vā ñātiparivaṭṭaṃ pahāya mahantaṃ vā ñātiparivaṭṭaṃ pahāya kesamassuṃ ohāretvā kāsāyāni vatthāni acchādetvā agārasmā anagāriyaṃ pabbajati.

Plus tard, ayant abandonné un petit patrimoine ou un grand patrimoine, ayant abandonné un petit cercle de relations ou un grand cercle de relations, s'étant rasé les cheveux et la barbe, ayant revêtu les robes ocres, il quitte la vie de foyer pour le sans-foyer.

“so evaṃ pabbajito samāno bhikkhūnaṃ sikkhāsājīvasamāpanno pāṇātipātaṃ pahāya pāṇātipātā paṭivirato hoti nihitadaṇḍo nihitasattho lajjī dayāpanno sabbapāṇabhūtahitānukampī viharati.

Ayant ainsi quitté le foyer, ayant entrepris l'entraînement et les moyens de subsistance des mendiants, ayant abandonné la destruction de la vie, il s'abstient de détruire la vie, et ayant déposé le bâton, déposé les armes, il demeure consciencieux, aimable, ayant de la sollicitude pour le bénéfice de tous les êtres vivants.

“adinnādānaṃ pahāya adinnādānā paṭivirato hoti dinnādāyī dinnapāṭikaṅkhī; athenena sucibhūtena attanā viharati.

Ayant abandonné l'appropriation de ce qui n'a pas été donné, ne prenant que ce qui est donné, ne souhaitant que ce qui est donné, et ne volant pas, il demeure en étant lui-même purifié.

“abrahmacariyaṃ pahāya brahmacārī hoti ārācārī virato methunā gāmadhammā.

Ayant abandonné ce qui est contraire à la vie brahmique, il vit la vie brahmique, distant, s'abstenant de tout acte sexuel, qui est une chose du village.

“musāvādaṃ pahāya musāvādā paṭivirato hoti saccavādī saccasandho theto paccayiko avisaṃvādako lokassa.

Ayant abandonné les paroles fausses, il s'abstient des paroles fausses, disant la vérité, honnête, digne de confiance, sincère, sans tromper son monde.

“pisuṇaṃ vācaṃ pahāya pisuṇāya vācāya paṭivirato hoti, ito sutvā na amutra akkhātā imesaṃ bhedāya, amutra vā sutvā na imesaṃ akkhātā amūsaṃ bhedāya. iti bhinnānaṃ vā sandhātā sahitānaṃ vā anuppadātā, samaggārāmo samaggarato samagganandī; samaggakaraṇiṃ vācaṃ bhāsitā hoti.

Ayant abandonné les paroles médisantes, il s'abstient des paroles médisantes, il ne répète pas là-bas ce qu'il a entendu ici pour diviser ceux-là de ceux-ci, et il ne répète pas ici ce qu'il a entendu là-bas pour diviser ceux-ci de ceux-là; ainsi, il réconcilie ceux qui sont dans la discorde et promeut la concorde, il se ravit de la concorde, se plaît à la concorde, se réjouit de la concorde et prononce des paroles qui engendrent la concorde.

“pharusaṃ vācaṃ pahāya pharusāya vācāya paṭivirato hoti. yā sā vācā nelā kaṇṇasukhā pemanīyā hadayaṅgamā porī bahujanakantā bahujanamanāpā, tathārūpiṃ vācaṃ bhāsitā hoti.

Ayant abandonné les paroles acerbes, il s'abstient des paroles acerbes: il prononce des paroles qui sont agréables à entendre, aimables, qui touchent le cœur, qui sont polies, désirées par la multitude, agréables pour la multitude.

“samphappalāpaṃ pahāya samphappalāpā paṭivirato hoti kālavādī bhūtavādī atthavādī dhammavādī vinayavādī, nidhānavatiṃ vācaṃ bhāsitā hoti kālena sāpadesaṃ pariyantavatiṃ atthasaṃhitaṃ.

Ayant abandonné les bavardages infructueux, il s'abstient des bavardages infructueux: il parle au bon moment, il dit des choses factuelles, bénéfiques, en accord avec l'Enseignement, en accord avec la Discipline, il dit des choses utiles, au bon moment, pour une raison [définie], avec modération, et il dit des choses profitables.

“so bījagāma-bhūtagāma-samārambhā paṭivirato hoti, ekabhattiko hoti rattūparato, virato vikāla-bhojanā, nacca-gīta-vādita-visūka-dassanā paṭivirato hoti, mālā-gandha-vilepana-dhāraṇa-maṇḍana-vibhūsanaṭṭhānā paṭivirato hoti, uccā-sayana-mahā-sayanā paṭivirato hoti, jātarūpa-rajata-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, āmaka-dhañña-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, āmaka-maṃsa-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, itthi-kumārika-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, dāsi-dāsa-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, ajeḷaka-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, kukkuṭasūkara-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, hatthi-gavāssavaḷavā-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, khetta-vatthu-paṭiggahaṇā paṭivirato hoti, dūteyya-pahiṇagaman-ānuyogā paṭivirato hoti, kayavikkayā paṭivirato hoti, tulākūṭa-kaṃsakūṭa-mānakūṭā paṭivirato hoti, ukkoṭana-vañcana-nikati-sāciyogā paṭivirato hoti, chedana-vadha-bandhana-viparāmosā-alopa-saha-sākārā paṭivirato hoti. idampissa hoti sīlasmiṃ.

Il s'abstient d'endommager les graines ou les plantes, il ne mange qu'un repas dans la journée, s'abstenant de manger le soir, s'abstenant de manger dans l'après-midi, il s'abstient de chanter, danser, [d'écouter] de la musique et des divertissements, il s'abstient de porter des guirlandes, parfums, cosmétiques, parures et moyens de s'embellir, il s'abstient [de s'asseoir dans] des sièges ou [de se coucher dans] des lits élevés ou luxueux, il s'abstient d'accepter l'or et l'argent, il s'abstient d'accepter des graines non cuites ou de la viande crue, il s'abstient d'accepter des femmes et des jeunes filles, il s'abstient d'accepter des serfs hommes ou femmes, il s'abstient d'accepter chèvres et moutons, il s'abstient d'accepter volailles et cochons, il s'abstient d'accepter éléphants, bovins, chevaux et juments, il s'abstient d'accepter des champs ou des terres, il s'abstient de servir de messager et de porter des commissions, il s'abstient de s'engager dans le commerce du troc, il s'abstient de recourir aux fausses masses, aux faux métaux et aux fausses mesures, il s'abstient de recourir à la corruption, à la fraude, au trafic et à l'escroquerie, il s'abstient de blesser, frapper, capturer, agresser, piller ou commettre des violences.

“so santuṭṭho hoti kāyaparihārikena cīvarena kucchiparihārikena piṇḍapātena. yena yeneva pakkamati samādāyeva pakkamati, seyyathāpi nāma pakkhī sakuṇo yena yeneva ḍeti sapattabhārova ḍeti. evamevaṃ bhikkhu santuṭṭho hoti kāyaparihārikena cīvarena kucchiparihārikena piṇḍapātena. yena yeneva pakkamati samādāyeva pakkamati. so iminā ariyena sīlakkhandhena samannāgato ajjhattaṃ anavajjasukhaṃ paṭisaṃvedeti.

Il se satisfait d'une robe pour prendre soin de son corps et de la nourriture d'aumônes pour prendre soin de son estomac. Où qu'il s'en aille, il s'en va en n'emportant que celles-ci. Tout comme un oiseau ailé, où qu'il s'envole, ne s'envole qu'avec ses ailes pour seul fardeau, de la même manière, un mendiant se satisfait d'une robe pour prendre soin de son corps et de la nourriture d'aumônes pour prendre soin de son estomac. Où qu'il s'en aille, il s'en va en n'emportant que celles-ci. Doué de cette noble accumulation de vertu, il ressent intérieurement le bien-être d'être irréprochable.

“so cakkhunā rūpaṃ disvā na nimittaggāhī hoti nānubyañjanaggāhī. yatvādhikaraṇamenaṃ cakkhundriyaṃ asaṃvutaṃ viharantaṃ abhijjhādomanassā pāpakā akusalā dhammā anvāssaveyyuṃ, tassa saṃvarāya paṭipajjati; rakkhati cakkhundriyaṃ, cakkhundriye saṃvaraṃ āpajjati.

En voyant une forme avec l'œil, il ne saisit pas un aspect, ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté de l'œil, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté de l'œil; il entreprend la restreinte de la faculté de l'œil.

sotena saddaṃ sutvā...

En entendant un son avec l'oreille, il ne saisit pas un aspect, il ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté de l'oreille, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté de l'oreille; il entreprend la restreinte de la faculté de l'oreille.

ghānena gandhaṃ ghāyitvā...

En sentant une odeur avec le nez, il ne saisit pas un aspect, il ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté du nez, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté du nez; il entreprend la restreinte de la faculté du nez.

jivhāya rasaṃ sāyitvā...

En goûtant une saveur avec la langue, il ne saisit pas un aspect, il ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté de la langue, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté de la langue; il entreprend la restreinte de la faculté de la langue.

kāyena phoṭṭhabbaṃ phusitvā...

En touchant une sensation corporelle avec le corps, il ne saisit pas un aspect, il ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté du corps, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté du corps; il entreprend la restreinte de la faculté du corps.

manasā dhammaṃ viññāya na nimittaggāhī hoti nānubyañjanaggāhī. yatvādhikaraṇamenaṃ manindriyaṃ asaṃvutaṃ viharantaṃ abhijjhādomanassā pāpakā akusalā dhammā anvāssaveyyuṃ, tassa saṃvarāya paṭipajjati; rakkhati manindriyaṃ, manindriye saṃvaraṃ āpajjati.

En prenant conscience d'un phénomène mental avec l'esprit, il ne saisit pas un aspect, il ne saisit pas un détail sur la base duquel, s'il demeurait sans restreindre la faculté de l'esprit, la convoitise & déplaisance mentale, ainsi que des états malsains et désavantageux pourraient l'envahir; il poursuit la voie de sa restreinte; il garde la faculté de l'esprit; il entreprend la restreinte de la faculté de l'esprit.

so iminā ariyena indriyasaṃvarena samannāgato ajjhattaṃ abyāsekasukhaṃ paṭisaṃvedeti.

Doué de cette noble restreinte des facultés, il ressent intérieurement un pur bien-être.

“so abhikkante paṭikkante sampajānakārī hoti, ālokite vilokite sampajānakārī hoti, samiñjite pasārite sampajānakārī hoti, saṅghāṭipattacīvaradhāraṇe sampajānakārī hoti, asite pīte khāyite sāyite sampajānakārī hoti, uccārapassāvakamme sampajānakārī hoti, gate ṭhite nisinne sutte jāgarite bhāsite tuṇhībhāve sampajānakārī hoti.

Lorsqu'il s'approche et lorsqu'il s'en va, il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il regarde en avant et lorsqu'il regarde alentours, il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il fléchit et lorsqu'il étend [ses membres], il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il porte la robe-manteau, le bol et les robes, il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il mange, lorsqu'il boit, lorsqu'il mâche, lorsqu'il goûte [la nourriture], il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il s'occupe des actes de déféquer et d'uriner, il le fait avec un discernement attentif; lorsqu'il marche, lorsqu'il se tient debout, lorsqu'il est assis, lorsqu'il dort, lorsqu'il est éveillé, lorsqu'il parle et lorsqu'il est silencieux, il le fait avec un discernement attentif.

“so iminā ca ariyena sīlakkhandhena samannāgato, iminā ca ariyena indriyasaṃvarena samannāgato, iminā ca ariyena satisampajaññe samannāgato vivittaṃ senāsanaṃ bhajati araññaṃ rukkhamūlaṃ pabbataṃ kandaraṃ giriguhaṃ susānaṃ vanapatthaṃ abbhokāsaṃ palālapuñjaṃ. so araññagato vā rukkhamūlagato vā suññāgāragato vā nisīdati pallaṅkaṃ ābhujitvā ujuṃ kāyaṃ paṇidhāya parimukhaṃ satiṃ upaṭṭhapetvā.

Doué de cette noble accumulation de vertu, doué de cette noble restreinte des facultés, doué de cette noble présence d'esprit & discernement attentif, il fréquente un abri isolé ou une forêt, le pied d'un arbre, une grotte, une caverne, un cimetière, un maquis forestier, un endroit à ciel ouvert, un tas de paille. S'étant rendu dans la forêt ou au pied d'un arbre ou dans une pièce vide, il s'assoit jambes croisées, tenant son corps droit, mettant en place sa présence d'esprit entre le nez et la bouche.

“so abhijjhaṃ loke pahāya vigatābhijjhena cetasā viharati, abhijjhāya cittaṃ parisodheti. byāpādapadosaṃ pahāya abyāpannacitto viharati sabbapāṇabhūtahitānukampī, byāpādapadosā cittaṃ parisodheti. thinamiddhaṃ pahāya vigatathinamiddho viharati ālokasaññī sato sampajāno, thinamiddhā cittaṃ parisodheti. uddhaccakukkuccaṃ pahāya anuddhato viharati ajjhattaṃ vūpasantacitto, uddhaccakukkuccā cittaṃ parisodheti. vicikicchaṃ pahāya tiṇṇavicikiccho viharati akathaṃkathī kusalesu dhammesu, vicikicchāya cittaṃ parisodheti.

Ayant abandonné la convoitise envers le monde, il reste avec un esprit dénué de convoitise, il purifie son esprit de la convoitise; ayant abandonné la malveillance et la haine, il reste avec un esprit dénué de malveillance, rempli de sollicitude pour la prospérité de tous les êtres vivants, il purifie son esprit de la malveillance; ayant abandonné la torpeur & somnolence, il reste dénué de torpeur & somnolence, percevant la lumière, présent d'esprit, doué d'un discernement attentif, il purifie son esprit de la torpeur & somnolence; ayant abandonné l'agitation mentale & préoccupation, il reste calme, avec un esprit intérieurement apaisé, il purifie son esprit de l'agitation mentale & préoccupation; ayant abandonné le doute, il reste au-delà du doute, sans confusion par rapport aux états avantageux, il purifie son esprit du doute.

“so ime pañca nīvaraṇe pahāya cetaso upakkilese paññāya dubbalīkaraṇe, vivicceva kāmehi vivicca akusalehi dhammehi savitakkaṃ savicāraṃ vivekajaṃ pītisukhaṃ paṭhamaṃ jhānaṃ upasampajja viharati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

S'étant débarrassé de ces cinq obstructions, souillures de l'esprit qui affaiblissent le discernement, séparé des plaisirs de la sensualité, séparé des états désavantageux, il entre et demeure dans le premier jhana, qui s'accompagne de pensées actives et passives, avec exaltation et bien-être engendrés par la séparation. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“puna caparaṃ, upāli, bhikkhu vitakkavicārānaṃ vūpasamā ... pe ... dutiyaṃ jhānaṃ upasampajja viharati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

En outre, Oupali, un mendiant, avec l'apaisement des pensées actives et passives, entre et demeure dans le deuxième jhana, avec tranquillisation intérieure et unification de l'esprit, sans pensées actives ni passives, avec exaltation et bien-être engendrés par la concentration. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“puna caparaṃ, upāli, bhikkhu pītiyā ca virāgā ... pe ... tatiyaṃ jhānaṃ upasampajja viharati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

En outre, Oupali, un mendiant, avec la disparition de l'exaltation, il demeure équanime, présent d'esprit et doué d'un discernement attentif, entre et demeure dans le troisième jhana et ressent dans le corps le bien-être que les êtres nobles décrivent: ‘équanime et présent d'esprit, il séjourne dans le bien-être’. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“puna caparaṃ, upāli, bhikkhu sukhassa ca pahānā ... pe ... catutthaṃ jhānaṃ ... pe ....

En outre, Oupali, un mendiant, abandonnant le bien-être et abandonnant le mal-être, la plaisance et la déplaisance mentales ayant auparavant disparu, entre et demeure dans le quatrième jhana, qui est sans mal-être ni bien-être, purifié par la présence d'esprit due à l'équanimité. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

puna caparaṃ, upāli, bhikkhu sabbaso rūpasaññānaṃ samatikkamā paṭighasaññānaṃ atthaṅgamā nānattasaññānaṃ amanasikārā ‘ananto ākāso’ti ākāsānañcāyatanaṃ upasampajja viharati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

En outre, Oupali, un mendiant, ayant complètement transcendé la perception de la matérialité, la perception de la répulsion ayant disparu, ne portant pas son attention à la perception de la diversité, [percevant:] “l'espace [est] infini”, il entre et demeure dans la sphère de l'infinité de l'espace. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“puna caparaṃ, upāli, bhikkhu sabbaso ākāsānañcāyatanaṃ samatikkamma ‘anantaṃ viññāṇan’ti viññāṇañcāyatanaṃ upasampajja viharati ... pe ....

En outre, Oupali, un mendiant, ayant complètement transcendé la sphère de l'infinité de l'espace, [percevant:] “la Conscience [est] infinie”, entre et demeure dans la sphère de l'infinité de la Conscience. (…) ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“sabbaso viññāṇañcāyatanaṃ samatikkamma ‘natthi kiñcī’ti ākiñcaññāyatanaṃ upasampajja viharati ... pe ....

En outre, Oupali, un mendiant, ayant complètement transcendé la sphère de l'infinité de la Conscience, [percevant:] “il n'y a rien”, entre et demeure dans la sphère du rien. (…) ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“sabbaso ākiñcaññāyatanaṃ samatikkamma ‘santametaṃ paṇītametan’ti nevasaññānāsaññāyatanaṃ upasampajja viharati. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

En outre, Oupali, un mendiant, ayant complètement transcendé la sphère du rien, entre et demeure dans la sphère de ni-perception-ni-non-perception. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, no ca kho tāva anuppattasadatthā viharanti.

— C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt. Mais ils n'ont pas pour autant atteint leur finalité.

“puna caparaṃ, upāli, bhikkhu sabbaso nevasaññānāsaññāyatanaṃ samatikkamma saññāvedayitanirodhaṃ upasampajja viharati; paññāya cassa disvā āsavā parikkhīṇā honti. taṃ kiṃ maññasi, upāli, ‘nanvāyaṃ vihāro purimehi vihārehi abhikkantataro ca paṇītataro cā’”ti?

En outre, Oupali, un mendiant, ayant transcendé la sphère de ni-perception-ni-non-perception, entre et demeure dans la cessation de la perception et du ressenti. Qu'en penses-tu, Oupali, cet état n'est-il pas meilleur et plus raffiné que les précédents?

“evaṃ, bhante”.

— Si, Bhanté.

“imampi kho, upāli, mama sāvakā attani dhammaṃ sampassamānā araññavanapatthāni pantāni senāsanāni paṭisevanti, anuppattasadatthā ca viharanti.

C'est en voyant cet état en eux que mes disciples résident dans des gîtes isolés en pleine forêt, et ils ont atteint leur finalité.

iṅgha tvaṃ, upāli, saṅghe viharāhi. saṅghe te viharato phāsu bhavissatī”ti.

Allez, Oupali, reste au sein de la Communauté. En restant au sein de la Communauté, tu seras à l'aise.»





Bodhi leaf


Traduction proposée par Sekha.

———oOo———
Publié comme un don du
Dhamma,
pour être distribué librement, à des fins non lucratives.
---

Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes.



Creative Commons License
Ce travail est sous une License Internationale Creative Commons 4.0
avec Attribution, Usage non-commercial et Partage sous mêmes conditions
.